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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Vierzon ou le lourd héritage de mauvais choix politiques

Publié par vierzonitude sur 6 Mars 2024, 21:23pm

Vierzon ou le lourd héritage de mauvais choix politiques

"Vous tapez sur la municipalité actuelle (qui est effectivement loin d'être idéale) mais le problème de Vierzon date des années 80", a commenté un lecteur sur la page facebook de Vierzonitude. Il ne croit pas si bien dire, car entre les années 1980 et aujourd'hui, il y a plus que des ressemblances. Car les élus étaient les mêmes. François Dumon, sorti des urnes en 1977, a bien tenté d'être maire mais deux échecs cuisants aux municipales ont poussé le parti communiste a misé sur un autre cheval, Nicolas Sansu. François Dumon est toujours là à persister dans les erreurs qui le font durer. L'ex-maire devenu député dirige toujours sa ville en Bluetooth...

Ce dernier, fils de... Michel Sansu, ex-maire-adjoint aux sports, gardien du stalinisme vierzonnais était déjà là également dans les années 1980, derrière Fernand Micouraud. Le communisme a drainé Vierzon de 1944 à 1947, puis de 1959 (Léo Mérigot, Fernand Micouraud jusqu'en 1990. Puis depuis 2008 jusqu'à aujourd'hui, soit presque cinquante ans de communisme sur quatre-vingt ans d'histoire municipale. 

Alors ce lecteur avait raison, mais le problème date d'avant les années 1980. A la foin des les années 1950, le PCF croyait faire de Vierzon une mégapole, en la calibrant pour accueillir 50.000 personnes. Mais ce fut une utopie qui a plongé Vierzon dans le marasme jusqu'à voir ses habitants fondre (25.000 habitants aujourd'hui, 10.000 perdus...)

Le PCF a mandaté un Vierzonnais, Jacques Rimbault, alors maire-adjoint à Vierzon, afin de conquérir Bourges et de se faire élire député. S'il avait été élu maire de Vierzon, l'histoire de cette ville aurait peut-être changé mais il fallait une place forte au PC, ce fut Bourges. Et il ne reste au Parti que Vierzon et quelques miettes autour.

Le drame, c'est que Vierzon a servi de destins politiques, servi à nourrir des carrières politiques, mais en aucun cas, à servir les habitants. Vierzon est devenue un laboratoire et une forteresse à conserver pour la fierté du Parti, et au regard de la pente sur laquelle elle glisse, ce sera bientôt le laboratoire de l'extrême-droite  tant son niveau d'abandon est élevé. Les projets actuels ne servent qu'à masquer une politique dévastatrice. Chaque jour en est un constat cruel.

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A
Ahhh, le dogme suprême : l'infaillibilité du parti! <br /> <br /> Comment Vierzon pourrait elle devenir une mégapole? Il n'y a aucun symbole emblématique... Pas de cathédrale, pas d'identité, c'est aussi simple que ça... <br /> <br /> A moins que la Com-Com ne compte sur la plateforme Virtuo pour faire le job ? Ce que le B3 n'a pas réussi à faire...
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