Le troisième mandat de la gauche vierzonnaise a les mêmes caractéristiques que celui de Jean Rousseau (ex-maire de Vierzon) vu par ses opposants de l'époque : un de trop.
Les promesses tous azimuts pour appâter le chaland sont nombreuses à être tombées à l'eau. La seule promesse que les élus veulent tenir, c'est un quatrième mandat, coûte que coûte en 2026, car perdre Vierzon serait apparenté à la même humiliation qu'en 1990, quand le Parti communiste avait tenté de changer de maire en cours de route, et que l'ex-socialiste Jean Rousseau était parvenu à leur ravir la mairie.
Et surtout, il faut faire vivre les apparatchiks !
Plus on avance, plus on voit que les promesses électorales étaient bidons. La première d'entre elles, c'est la démission du maire pour son siège de député. On a toujours su que Vierzon ne l'intéressait pa,s on en a la preuve.
Ensuite, pour ce citer qu'eux, les bus. Comme le souligne le Berry, "le programme officiel des municipales 2020 annonçait que « les véhicules actuels seront remplacés par des bus fonctionnant au gaz ou à l’hydrogène ». Ce sera finalement « des bus modernes, moins polluants », dixit Jill Gaucher, première adjointe au maire déléguée aux services publics, mais qui rouleront au diesel."
Il faut dire que des élus qui s'agenouillent devant une plateforme logistique géante n'ont aucune considération pour l'écologie, si ce n'est de laisser pousser l'herbe sur les trottoirs.
"Seuls cinq minibus pour le transport à la demande seront électriques et seront mis en service en 2025." On parle aussi de la gratuité, qui avait aussi été évoquée aux élections municipales ? Pour le plaisir, on rappellera le nombre de votants pour cette liste : 3.591 sur 18.046 inscrits. On ne dira que ça.