Comme à chaque fois que Vierzonitude souligne le combat des anti-Virtuo, la plateforme géante qui doit être construite le long de la rocade nord, les arguments légitimant ce projet sont délirants. Mais, défendus becs et ongles par nos élus qui espèrent se refaire la cerise avec Virtuo, promoteur immobilier qui va stériliser des prairies et essayer de louer ses locaux en promettant 300 emplois.
Nos élus ont donc sous-loué leurs cerveaux et leur propre capacité à attirer des entreprises à une société capitaliste qui calcule le nombre d'emplois au mètre carré. Avec ce projet, le président de la communauté de communes à qui rien n'a vraiment souri depuis son élection en 1977, pas même ses deux tentatives de mener une liste aux municipales, espère ainsi prendre sa retraite à plus de 70 ans, sur une victoire.
Mais quelle victoire ? Celle de l'emploi sur le chômage ? Celle de la destruction de prairies sur l'écologie ? Celle de l'immédiateté sur la compromission du futur ? Rappelons que ce même homme a fait construire le Forum république qui a ruiné la rue des Ponts, déséquilibré le centre-ville et qui aujourd'hui est devenue une verrue aux couleurs d'un communisme dépassé.
Bien sûr, nos détracteurs secouent la tête en se disant que ce blog est anti-communiste primaire, cela leur évite de réfléchir et de faire leur propre inventaire. Mais cette municipalité est communiste, non ? Devrait-on ne pas la critiquer et se prosterner à ses pieds ? Le problème c'est que nos élus reconduits en 2020 pensent à 2026 pas plus loin. Le Forum république entache cette ville depuis 34 ans...
Alors, vouloir faire croire que Virtuo va sauver Vierzon c'est comme croire que la permanence du député rue Joffre allait endiguer le trafic de drogue et repeupler les locaux vides de commerces. Les militants ont la fidélité aveugle et l'obéissance sourde. On leur dirait que la municipalité a le pouvoir de faire pleuvoir et celui de faire apparaître le soleil, ils le croiraient. Ils n'ont aucune objectivité et les élus de la majorité n'ont aucun recul, qu'ils soient socialistes, communistes ou Insoumis, ils sont faits dans le même moule, celui de la tête qui dit oui. Mes grands-parents avaient ce petit animal à l'arrière de leur quatre chevaux. Enfant, ça me faisait rire. Aujourd'hui, ça me fait peur.