Tandis que la couronne rouge vierzonnaise (Méry, Saint-Georges, Saint-Hilaire) ont dressé un pont d'or au Rassemblement national, les électeurs vierzonnais ont fait un pied de nez à leur ancien maire, député sortant et candidat du Nouveau Front populaire.
A Vierzon, ville communiste depuis des décennies, l'ancien maire n'est plus un rempart efficace contre le Rassemblement national. Dans sa ville, où il s'est fait élire maire en 2008, Nicolas Sansu ne devance le Rassemblement national que de 124 voix, c'est-à-dire, une feuille de papier à cigarettes.
En 2022, au premier tour des élections législatives, Nicolas Sansu devançait une illustre inconnue R.N de 1.672 voix, autant dire que son avance a fondu au soleil en seulement deux années de députation.
Par rapport aux élections européennes, le R.N a amélioré son score de mille voix, avec bien entendu, une participation plus importante, qui, on le voit, a profité à l'extrême droite. Vierzon vient donc, comme d'autres nombreuses communes, de se faire avaler par la vague du Rassemblement national.
Un résultat décisif et douloureux qui place surtout Vierzon, dans le collimateur de l'extrême droite pour les élections municipales de 2026. On entendra sûrement que cette vague brune a pour conséquence, une politique nationale délétère mais à Vierzon, le résultat du R.N sonne aussi comme un avertissement dangereux aux oreilles de la majorité.