Qu'on soit clair : le Rassemblement national est toxique, anti-républicain, raciste et dangereux. Ici, sur ce blog, il n'y a aucune ambiguïté et il n'y en a jamais eu, malgré ce que certains affirment.
Le haut niveau de l'extrême droite n'est pas une exclusivité de tel ou tel parti politique. Il a servi de marche pied à certains, de paillasson à d'autres, de paratonnerre encore. L'extrême-droite, depuis les années Mitterrand, a été nourri par les politiques qui l'ont combattu mais qui s'en sont servis.
Aujourd'hui, il n'y a plus d'alternative. Tellement plus qu'un président de la République dissout l'assemblée nationale pour redonner la parole au peuple d'un côté mais de l'autre, on va rétrécir l'offre, à gauche notamment, pour sortir de cette mélasse.
C'est-à-dire qu'en décidant de ne mettre qu'un seul candidat de gauche dans chaque circonscription, on oblige les électeurs à voter contre un parti qu'il n'a pas choisi.
Et s'il n'a pas envie de prendre celui qu'on lui impose, que fera t-il ? D'un côté, on tente de ragaillardir la démocratie, de l'autre on l'affaiblit.
Depuis 2022, les différents partis de la gauche qui veulent faire à un nouveau Front populaire en 2024, se sont tirés dans les pattes, on sait notamment à Vierzon que le P.S et LFI ne peuvent pas se souffrir, que LFI a une dent contre le Parti communiste, que les écologistes se sont dissous dans LFI et malgré cela, les électeurs ont désormais l'obligation de mettre le doigt sur la couture du pantalon parce qu'il n'y a plus de choix possible.
Malgré cette arête en travers de la gorge, le R.N doit retourner au fond de la cuvette d'où il vient. Pendant ce temps-là, les électeurs auront les effluves des plats de lentilles que les partis sont parvenus à arracher de ce vaste foutoir.