Si seulement notre député et l'ensemble des élus de cette majorité pouvaient aussi enfiler une veste verte, non pas pour un coup politique dans l'Hémicycle, comme l'a fait notre député, mais pour justement verdir une politique vermillon qui ne met pas Vierzon, dans le peloton de tête des villes dont le souci est écologique.
Non, ici, le souci est électoral : bétonner, bitumer, construire, multiplier les locaux vacants, sacrifier des espaces verts au profit de parpaings, assécher des zones humides pour construire une plateforme logistique que la CGT approuve des deux mains jusqu'à ce que le syndicat aille planter un piquet de grève devant.
Bien sûr, il y a la fable des mille arbres plantés d'ici à 2026, combien en a-t-on sacrifié, et surtout pourquoi nos décideurs locaux ont laissé une place Jacques Brel devenir un puissant micro-ondes sous les coups de boutoir du dérèglement climatique ?
On végétalise des parkings mais c'est tout de même un parking. On tente bien de nous faire croire que Vierzon est verte mais la bagnole y est toujours reine, les transports publics dévoyés au diésel et si peu à l'électrique ou à un autre carburant moins polluant. Les écologistes du conseil municipal sont comme la Nupes à l'Assemblée, un mirage. Et on entend déjà les cris d'orfraie de nos détracteurs dire qu'on critique tout le temps. essayez alors de nous prouver qu'on a tort...
Alors, les coups politiques devant les caméras peuvent nourrir une carrière mais sur le terrain purement vierzonnais, on attend les efforts promis, les promesses à tout va. Plus que le vert, c'est le rouge qui domine.