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Vierzonitude

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Législatives : dans la circo de Vierzon, la gauche se tiraille

Publié par vierzonitude sur 11 Juin 2024, 20:32pm

Législatives : dans la circo de Vierzon, la gauche se tiraille

Si le député sortant Nicolas Sansu a grillé tous ses prétendants à gauche en annonçant sa candidature, en coulisses, les tractations se poursuivent pour lui chiper sa place. La France Insoumise tire la couette de son côté. Echaudée en 2022 par la "pression" du député sortant pour incarner la NUPES, la France insoumise a goûté au vent amer de la frustration.

Thibault Lhonneur avait anticipé sa candidature, il n'a jamais été investie. Le scénario se répète depuis dimanche soir. Sur les réseaux sociaux, Thibault Lhonneur a annoncé à nouveau sa candidature mais l'ancien maire de Vierzon a fait comme si le Front populaire l'avait déjà désigné.

Or, ce mardi soir, ce sont ses alliés socialistes qui lui mordent les mollets. Le secrétaire départemental, également maire-adjoint de Vierzon, dévoile qu'aucun accord n'a été signé, ce qui signifie que la candidature du député sortant n'a pour l'instant, aux yeux des Socialistes, aucune légitimité. 

Voilà de quoi nous rassurer pour l'avenir du Front populaire... 

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T
tenirbon
13/06/2024 13:53
Eh oui on va nous refaire le coup de 2012 sauf que là il n'y aura même pas de candidat PS. Et après il va nous parler du manque de légitimité du président...
Répondre
L
Le Vierzonnais
12/06/2024 10:07
C'est curieux, le RN serait le diable. Mais l'entente pour s'opposer à lui ne serait se faire de manière fluide. Si j'ai un conseil à donner, moins il y aura de LFI (trop clivant) moins il y aura de RN qui passera. Et plus il y aura de RN élu, plus il y aura de problèmes venant des gauchos non démocrates. Et tout ceci donnera raison à Macron car c'est ce qu'il souhaite. A méditer sérieusement.<br /> Sansu serait à mon avis le mieux même si je ne l'aime pas du tout.
Répondre
L
La revue de presse du monde moderne
12/06/2024 14:43
C'est bien pour cela que Sansu n'aura ni candidat renuisance,ni candidat LR face à lui.<br /> Le deal Macron compatible fonctionne à merveille.<br /> Et si le Député sortant était carrément investi par la majorité présidentielle avec le label "arc républicain"?<br /> À ce rythme,le Député sortant sera réélu des le 1er tour avec 98% des suffrages dans la configuration d'un 1er tour avec seulement Sansu et Régis Robin comme candidats.<br /> Ouvrez les yeux!Souriez vous êtes manipulés!<br /> Comme en 2012,le Député sortant compte sur l'abstention et la pauvreté de l'offre politique locale pour repasser ou au 1et tour,ou avec 100% des voix.<br /> Que c'est beau la démocratie!
L
La revue de presse du monde moderne
12/06/2024 08:58
Mauvais augure.<br /> En 1936 fut créé l'éphémère Front populaire.<br /> 3 ans plus tard éclatait la guerre.<br /> Et en 1940 les Députés socialistes votaient les pleins pouvoirs à Petain.<br /> Glucksmann sera t il le nouveau Pierre Laval ou Marcel Déat?
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T
tenirbon
12/06/2024 08:41
Le Front Populaire, c'est bien le nouveau nom de la Nupes ??<br /> On prend les mêmes et on recommence. Mais c'est vrai qu'ils s'entendent tellement bien...
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A
Alien_Agacé
11/06/2024 23:11
Ah il est beau le Front Populaire!! un tel élan, une telle solidarité, un tel respect des électeurs.... ça fait chaud au coeur!!! Yen a pas un pour relever l'autre!....
Répondre
L
Le Vierzonnais
12/06/2024 05:47
Je suis bien d'accord. C'est pout cela si le RN passe , il faut bien l'admettre cela fera du bien à tous ces gens qui se comportent en enfants gâtés.
F
Frexit solution
11/06/2024 21:59
Total soutien à Thibault Lhonneur!<br /> De l'air,de l'oxygène à gauche!
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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