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Vierzonitude

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Quel avenir pour le député, ancien maire de Vierzon ?

Publié par vierzonitude sur 9 Juin 2024, 20:07pm

Quel avenir pour le député, ancien maire de Vierzon ?

Quel (le)s  candidat(e)s contre le député Nicolas Sansu dans les prochains jours ? La dissolution de l'Assemblée nationale par le président de la République va t-il rebattre les cartes à Vierzon ? 

Avec un délai trés court pour le vote aux élections législatives, la circonscription Vierzon-Bourges conservera t-il un député de gauche élu grâce à l'illusion de la Nupes qui a explosé ? Le parti communiste a fait 2,5% aux européennes même si le Vierzonnais est encore un réservoir à voix pour le PC, quel sera la nature du prochain combat politique ?

Le député sortant risque de ne plus pouvoir profiter de cet élan de la Nupes et de son accointance avec LFI.

Nadia Essayan, ex-députée, candidate malheureuse aux dernières législatives va t-elle repartir au combat ? Et quel candidat du RN va débarquer sur la circonscription ?

En tout cas, cette élection risque de peser à Vierzon. Si l'actuel député est battu, retrouvera t-il son fauteuil de maire ? Et surtout qui pour le remplacer. Les scores du RN aux européennes se retrouveront ils dans les urnes des législatives ? C'est évidemment à ne pas souhaiter, le RN est un parti dangereux. Les candidats à venir seront ils capables de nous en protéger ?

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M
Marie-Monique
29/06/2024 10:49
Entre la peste brune incarnée par un descendant de réfugiés ibériques qui veut exiler les émigrés, et le petit stalinien, pas facile de se prononcer sur le pire des deux. Je voterai blanc.
Répondre
J
JC
10/06/2024 12:37
J'espère sincèrement que le RN confirmera aux législatives. En quoi seraient ils plus dangereux que les LFI qui veulent voir la France comme on la connait aujourd'hui disparaitre? En quoi seraient ils plus dangereux que les communistes et leurs idées d'un autre temps?<br /> Les français, et l'Europe en général, veulent reprendre la main sur leur avenir et rester la France qu'elle a toujours été sans être piétiné par tout ce qui pourrait venir de l'extérieur.
Répondre
L
Le Vierzonnais
10/06/2024 21:36
Ils ne seraient pas plus dangereux mais vous savez bien, ils nous vendent le diable. Ça ne fonctionne plus mais ils persistent. Cela étant dit je pense que bardella/macron sont les 2 faces d'une même pièce. Ils n'y a pas eu de réelle opposition à l'assemblée jusqu'à maintenant. En espérant qu'ils cachent leur jeu et qu'ils remettront de l'ordre. Je reste sceptique.
S
Simara
09/06/2024 22:37
Sansu pourra toujours trouver un job chez VIRTUO comme préparateur de commandes ou chez Ledger pour spéculer avec les bitcoins!
Répondre
A
Alien_Agacé
10/06/2024 12:33
Bien vu, Paul!!
V
Votez Asselineau!
10/06/2024 08:59
Nicolas Sansu me fait penser à Marc Everbecq,ancien Maire PCF de Bagnolet.<br /> Il a complètement ruiné Bagnolet malgré ses diplômes et son bac +6.
V
Vierzon
10/06/2024 00:02
Excellent !
F
Francis Scheid
09/06/2024 21:42
Sortons les sortants!
Répondre
A
Alien_Agacé
10/06/2024 12:34
En effet, il est grand temps!!

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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