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Vierzonitude

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Choix du premier ministre : Nicolas Sansu, demande à être consulté en tant que député NFP

Publié par vierzonitude sur 16 Juillet 2024, 14:56pm

Choix du premier ministre : Nicolas Sansu, demande à être consulté en tant que député NFP

Le député communiste Nicolas Sansu ne semble pas apprécier le spectacle du Nouveau Front Populaire (NFP). S'il loue le discours de François Ruffin, ex-LFI, qui fustige les chefs de partis incapables de se mettre d'accord sur un nom de premier ministre ou de première ministre, Nicolas Sansu dénonce, sur X (ex-Twitter) de son côté, "les chefs à plume" qui "finiront avec du goudron,  si vous mettez tous les députés NFP ensemble."

D'après Nicolas Sansu, les députés du NFP sont laissés de côté. "Moi aussi j'aimerais bien qu'on me consulte", ajoute t-il. "Le mieux c’est de ne proposer personne et comme ça ce sera parfait", ironise le député, qui répète dans _un autre tweet :  "C’est dingue ce qui se passe. Moi je souhaiterais juste être consulté en tant que député NFP…"

 

Nicolas Sansu exhorte en les nommant, les chefs de parti : "Soyez à la hauteur. La colère des gens de gauche et écologistes s'est installée, et si les députés NFP votaient en plénière. Maintenant c'est urgent !"

En revanche, si l'ex-maire de Vierzon avait salué la candidature d'Huguette Bello, communiste inscrite sur la liste LFI aux Européennes, rien sur la candidature de Laurence Tubiana que LFI rejette en bloc.

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C
Calous
17/07/2024 06:05
Au risque de me répéter,rappelez vous vos paroles Monsieur le député sur le marché de Vierzon entre les deux tours des précédentes législatives,je vous site :"moi la nupes j'en n'ai rien à foutre". Aujourd'hui il ne faut pas faire la vierge effarouchée que l'on ne vous est pas consulter (qui représentez vous réellement ?)
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L
La revue de presse du monde moderne
18/07/2024 08:42
Comme aux municipales de 2020 il a été réélu.Donc il représente des intérêts qui vont bien au delà du PC.<br /> Voyez l'entente entre mr Sansu et les partisans de madame Essayan.<br /> Avec le Docteur Bahlis en guest star au meeting d'avant second tour!<br /> #grand orient.<br /> #maçons.
L
Leontov
16/07/2024 17:56
Quand les macronistes de « gauche » montent au front pour défendre la collaboration et organiser la confusion, on ne plaisante pas grassement. On souscrit
Répondre
L
La revue de presse du monde moderne
16/07/2024 17:52
Incroyable!Qui le Député Macron compatible a t il choisi pour le suppléer?<br /> Madame Félix du Parti Socialiste bien sûr!<br /> Quelle composante du NFP s'est opposée à la proposition de Huguette Bello pour Matignon?<br /> Le Parti socialiste bien sûr!<br /> Mais qu'attendre d'un Front populaire qui compte en son sein des gens comme François Hollande,Dominique Voynet ou encore Aurélien Rousseau?<br /> Le Parti européiste unique républicain est en marche!<br /> Et le PCF en sera membre!
Répondre
S
Suivez Asselineau!
16/07/2024 17:20
Le barrage répucoquin,ce n'est pas seulement dans les urnes!<br /> Le NFP doit accepter de gouverner avec les Macronistes et les républicains.<br /> Bien content d'avoir été réélu dans les urnes par une coalition,il faut aller au bout de la logique et appliquer les directives européennes en coalition.<br /> Le 30 juin,les français ont majoritairement poussé un cri de colère,de souffrance et de désespoir.<br /> Le 7 juillet,une coalition a fait en sorte que ce cri soit étouffé et ignoré!<br /> Que chacun assume son vote et ses positions!
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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