Saint-Doulchard, Bourges et Vierzon pont fait la différence pour le député sortant, réélu dans son siège d'un peu de 500 voix. Hormis une petite poignée de communes de la deuxième circonscription, les autres ont voté Rassemblement national, certaines même massivement, avec plus de 70% pour Genouilly.
Il se dessine, ce dimanche soir, un vote des ville set un vote des champs, qui correspond finalement à une récente analyse qui disait que plus on s'éloigne des villes, plus on vote Rassemblement national. Seulement, la seule présence dans ces élections du député communiste, n'a pas servi de rempart dans les communes de la couronne rouge vierzonnaise.
Saint-Hilaire-de-Court, Thénioux, Méry-sur-Cher, Dampierre en Graçay n'ont pas donné leur caution morale au député. Ce qui signifie aussi que l'image d'ex-maire de Vierzon élu de proximité, ne suffit plus à juguler le vote R.N.
D'un autre côté, cette élection était aussi nationale le vote R.N signifie aussi une sanction d'une politique en cours, sanction qui déborde du cadre de la majorité présidentielle puisque les communes "des champs" ont rejeté le candidat NFP.
Vierzon, Bourges et Saint-Doulchard ont ainsi permis d'éviter au département du Cher de consacrer un député d'extrême droite, les trois députés sortants ont sauvé leur siège. Reste à savoir désormais comment ils participeront au futur gouvernement, comment ils pourront travailler.
Mais le sursaut républicain a fait reculer le R.N en troisième position et l'a privé de pouvoir. Celui de gouverner, pas celui de nuisance. On risque de le constater dans les semaines qui viennent.