Les communistes ont perdu du monde dans la bataille des élections législatives, y compris leur chef de file, Fabien Roussel, rayé de la carte.
Neuf députés PCF ont sauvé leur siège, un chiffre insuffisant pour former un groupe au Palais-Bourbon, qui nécessite un minimum de 15 parlementaires.
Mais nous en avons conservé un, perle rare, dans la deuxième circonscription du Cher. Il va falloir en prendre soin si l'on veut qu'il nous en reste encore aux prochaines échéances.
Paradoxe : si le PCF ne mène plus du tout la danse au Palais Bourbon face à des Socialistes un peu requinqués par le nombre d'élus, à Vierzon, c'est tout le contraire : il existe toujours cette hégémonie, entretenue comme une tradition, où l'on se repasse le petit, c'est à dire la ville, pour ne pas qu'il soit dit que le PC a encore perdu du terrain.
Même chose pour la communauté de communes : notre président à vie qui milite pour la retraite à 60 ans ne se décide pas à céder son siège alors qu'il en a 70. Sans doute n'y a t-il pas, pour lui succéder, un communiste à la hauteur ? Il faudra suivre de près la constitution des groupes pour savoir où siègera l'un des neuf députés communistes de cette assemblée.
Les 9 députés du Parti communiste : Yannick Monnet ; Nicolas Sansu ; André Chassaigne ; Edouard Bénard ; Jean-Paul Lecoq ; Elsa Faucillon ; Stéphane Peu ; Soumya Bourouaha ; Karine Lebon.