Arrêtons avec le "ailleurs c'est pareil", ou "ici ce n'est pas pire qu'ailleurs", ou encore "c'est comme partout." C'est ce qu'on lit, souvent, dans les commentaires de Vierzonitude quand on parle de dealers place du Marché au Blé, d'herbes dans les rues, de poubelles sur les trottoirs. Ces formules à l'emporte-pièce signifie l'échec, l'immobilisme et l'envie que rien ne change. En sous-main, ces formules signifient surtout que la critique que ce soit de la ville ou des élus est inadmissible pour certains. Tant pis pour eux.
Justement, en publiant les photos de ce qui ne va pas, le principe est de pousser les "responsables" à ce que la situation s'améliore. Et surtout, quand il s'agit de leur propre initiative à mettre en avant, ils ne se gênent pas. Quand par exemple le centre de santé a été ouvert à côté de l'hôpital, Vierzon innovait. Comme quoi, ici peut se différencier d'ailleurs.
Mais lorsque les critiques mettent le doigt où ça fait mal, il n'y a plus plus personne pour distinguer la ville d'ailleurs. Personne pour dire, "on va faire en sorte d'être mieux qu'ailleurs". C'est en cela que Vierzonitude tend à chaque post, à ce que cette ville se pousse un peu du col, qu'elle se bouscule de l'intérieur, qu'elle se distingue.
Peu importe qu'il y ait de l'herbe sur les trottoirs de Mehun ou de Bourges, peu importe qu'il y ait des dealers aussi à Saint-Amand ou à Graçay, peu importe que les poubelles restent sur les trottoirs toute la semaine à Saint-Florent ou à Aubigny. Pourquoi à Vierzon, ne ferait on pas autrement ? Pourquoi n'inventerions nous pas des formules pour que ça aille mieux. On ne demande pas à résoudre l'équation de la relativité, juste à améliorer l'ordinaire.
Alors, quand vous verrez une photo qui ne met pas Vierzon en valeur, au lieu de soupirer en disant "ailleurs c'est pareil" ou "à Vierzon, ce n'est pas pire", interrogez vous sur comment on pourrait faire autrement pour que ce soit mieux. Et sortir Vierzon de son immobilisme chronique... pour de nombreuses choses.