Avant d'incriminer la ville en tant qu'entité administrative à propos de la saleté dans la ville, posons le postulat suivant : la ville serait propre si celles et ceux qui la parcourent de jeter rien sur les trottoirs.
C'est impressionnant en marchant tête baissée, ce que l'on peut voir comme saletés sur les trottoirs : canettes, bouteilles, emballages, plastique, papier....
A se demander si les auteurs de ces jets d'ordures n'auraient pas des poubelles à la place des poches. A moins qu'ils ne vident leur voiture sur l'espace public.
C'est devenu d'autant plus problématique qu'une saleté par terre appelle une autre saleté par terre et cela devient un puits sans fond pour celles et ceux qui ramassent et qui ne sont pas là que pour ça.
Que se passe t-il dans les têtes pour décider d'abandonner sa canette vide sur le bitume ? Il ne se passe rien, oui, on soupçonnait la réponse.
Est-ce ainsi chez eux ? Jettent ils leur détritus sur le sol de leur cuisine ? Prennent ils cette ville pour une gigantesque poubelle ? Se disent ils, si les autres le font, pourquoi pas moi ?
C'est vrai que l'espace public manque cruellement de poubelles mais ce n'est pas une raison suffisante pour jeter tout et n'importe quoi par terre.
Le moindre bosquet, espaces verts, trottoir, est maculé de saletés.
Avant d'hurler contre les services compétents parce que la ville n'est pas pas propre, hurlons contre les incompétents de la réflexion qui s'exonèrent du respect dû aux autres en prenant cette ville pour un conteneur géant.
R.B.