Cuisinella qui a remplacé les cuisines Schmidt affiche sur sa porte, depuis le 15 juillet, le message suivant :
Un peu plus loin, la nouvelle enseigne Amir le patron qui a quitté la place Foch pour l'Orée de Sologne n'a toujours pas retiré la vitrophanie de la vitrine. Mais, il fait partie des onze commerces ouverts de l'Orée de Sologne (en dehors de Gifi, de Grand Frais et de Marie Blachère) situés de l'autre côté de la route.
L'arc de cercle qui devait révolutionner le commerce vierzonnais, maintenir les acheteurs dans la seconde ville du Cher et ruisseler sur les "130 commerces" nous signale un panneau, que compterait le centre-ville. Rien de tout ça.
L'Orée de Sologne s'enfonce un peu plus dans le désert commercial avec douze locaux vides contre onze occupés. Au centre de l'arc de cercle, une vaste zone vacante provoque l'ennui et le promoteur n'a même pas retiré les panneaux métalliques qui annonçaient les commerces d'alors :
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Les rêves de grandeur sont noyés sous le vide. L'extension prévue est une utopie et du coup, une vaste prairie récemment fauchée tout de même, côtoie un ensemble commercial posé là, par erreur et surmonté d'un vaste panneau qui, lui aussi, sent l'usure : l'Orée de Sologne avec la queue du "d" qui s'est envolé.
Comme le Forum république en centre-ville, que faire de l'Orée de Sologne ? Audika a préféré quitté le centre-ville pour grimper sur les hauteurs de Vierzon, Amir le Patron a fait la même chose. Mais en dehors de ces deux transferts, aucun commerce nouveau n'a voulu s'essayer à cet endroit. Certains évoquent des loyers excessifs comme cause principal d'absence de location. D'autres, une idée démesurée. Si ces commerces n'avaient pas ouvert à cet endroit, auraient ils fait le choix de s'installer en centre-ville ?
L'Orée de Sologne compense à peine le non choix commercial du centre-ville : au lieu de privilégier les pas-de-porte importants pour des commerces essentiels comme le font certaines villes dans les hyper centres en prenant des arrêtés, agences immobilières et assurances pullulent.
En bas de la rue Joffre, un vendeur de fenêtres va s'installer, est-ce vraiment ce dont a besoin cette rue enfermée dans des barrières pour juguler le trafic des voitures et des scooters et surtout, rongée par les commerces vacants qui font de l'ombre à ceux qui ont le courage d'ouvrir et de rester ouverts.
Dans un commerce du centre-ville, on nous explique que "la clientèle est partie à Bourges". Les samedis après-midi sont mortifères, "on pourrait fermer à 18 heures." En centre-ville, on peut se réjouir de l'ouverture d'une librairie mais dans le même temps, le commerce de chaussures rue Armand Brunet qui a ouvert il y a un an, ferme ses portes. Le Comptoir du Commerce sensé promouvoir le commerce, ne se fait jamais l'écho, ou très rarement des enseignes qui ferment, on a ainsi l'impression qu'il n'y a que des ouvertures !
Un peu plus loin, le Forum république qui ne préoccupe personne politiquement parlant, continue sa dégringolade avec six pas de porte vides côte à côte. La vacance commerciale à Vierzon est à l'image de la sécurité, un déni idéologique. Pourtant, même l'herbe ne pousse plus en silence, dans la ville....