Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


France Bleu s'intéresse aux dealers de la place du Marché au Blé

Publié par vierzonitude sur 19 Août 2024, 16:30pm

Vierzon : des habitants, fatigués des dealers - France Bleu

Vierzon : des habitants, fatigués des dealers - France Bleu

A Vierzon, le trafic de drogue continue de se faire au grand jour place Vaillant-Couturier et dans le quartier Tunnel-Château. Dimanche, une patrouille de police a mis en fuite deux trafiquants qui

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/vierzon-des-habitants-fatigues-des-dealers-8699000

Après le Berry, c'est au tour de France Bleu de s'intéresser aux problèmes des dealers de la place du Marché au Blé et du Tunnel-Château. La radio nous apprend que "dimanche, une patrouille de police a mis en fuite deux trafiquants qui ont abandonné près de 90 grammes de résine de cannabis."

Place du Marché au Blé : Si, il y a du changement !! C'est de pire en pire, témoigne un habitant - Vierzonitude

Place du Marché au Blé : Si, il y a du changement !! C'est de pire en pire, témoigne un habitant - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/2024/08/place-du-marche-au-ble-si-il-y-a-du-changement-c-est-de-pire-en-pire-temoigne-un-habitant.html

Pire : "un commerçant m'explique qu'il a dû marquer son territoire pour que les trafiquants ne s'approchent pas trop de sa terrasse", lit-on dans l'article. 

La place du Marché au Blé rebaptisé Place du marché aux deals - Vierzonitude

La place du Marché au Blé rebaptisé Place du marché aux deals - Vierzonitude

La place du Marché au Blé rebasptisée en place du Marché aux deals ? A deux pas de la permanence du député communiste, la place dite du Marché au Blé (Vaillant Couturier), est toujours tenu...

http://www.vierzonitude.fr/2024/08/la-place-du-marche-au-ble-rebaptise-place-du-marche-aux-deals.html

"Les petits jeunes qui les regardent fascinés, ils leur proposent un petit billet pour faire " une petite course " décrit cette habitante. Tu vas aller voir le monsieur qui est là-bas ou qui attend dans sa voiture et tu vas lui remettre ce petit paquet. Et je te donnerai un petit billet. J'ai le fils d'une amie qui a eu ce souci-là. L'enfant était insouciant et il a tout de suite dit à sa mère qu'il avait gagné de l'argent, dix ou vingt euros. Bien sûr, elle lui a expliqué qu'il ne fallait pas faire ça. Et aujourd'hui quand ses enfants sortent pour jouer, elle reste toujours à côté d'eux."
 

Place du Marché au Blé : la réaction tarte à la crème d'un élu de la majorité - Vierzonitude

Place du Marché au Blé : la réaction tarte à la crème d'un élu de la majorité - Vierzonitude

On a rarement lu une réaction aussi creuse devant un problème aussi récurrent. Celle du maire-adjoint à la sécurité, dans le Berry, devrait être enseignée à l'école de la langue de bois. ...

http://www.vierzonitude.fr/2024/08/place-du-marche-au-ble-la-reaction-tarte-a-la-creme-d-un-elu-de-la-majorite.html

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
LFI a des problèmes d'étiquette
LFI a des problèmes d'étiquette
Les halles de Sernam démolies ou conservées ?
Les halles de Sernam démolies ou conservées ?
L'archive que la maire de Vierzon ne ressortira jamais
L'archive que la maire de Vierzon ne ressortira jamais
Le prix de l'eau va-t-il exploser ?
Le prix de l'eau va-t-il exploser ?
Cherchez l'erreur !
N'oubliez pas, la librairie Le grand Meaulnes avenue de la République ouvre demain 20 août
Commenter cet article
T
tenirbon
19/08/2024 19:40
S'il n'y avait pas lu le monsieur qui attend dans sa voiture il n'y aurait pas de vendeur...
Répondre
C
Cincinnatus
19/08/2024 18:03
Permettez-moi de revenir sur l'écrit de Vierzonitude, le reportage de France Bleu et aux articles du Berry Républicain, organes de presse inféodés, au mieux à l'Etat, au pire à l'extrême droite. La pensée de France Bleu doit se comprendre comme il suit : "Dimanche, une patrouille de police a effrayé deux paisibles jardiniers, laissant planer un sentiment d'insécurité sur un possible troc d'herbes de Provence si prisés pour un barbecue. Ces sympathiques commerçants écologistes ont abandonné près de 90 grammes d'une poudre indéterminée ressemblant à du curcumin". En fait, pour suivre la pensée du Grand Timonier vierzonnais : il suffit de savoir regarder, écouter et raconter. Mais dans son sens...
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents