Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Herbes dans les rues : faudra t -il s'y habituer ?

Publié par vierzonitude sur 15 Août 2024, 20:07pm

Herbes dans les rues : faudra t -il s'y habituer ?

L'herbe dans les rues de Vierzon est un délicat sujet de discussion. Les uns trouvent scandaleux que les herbes pullulent, les autres considèrent que chaque citoyen peut entretenir son bout de trottoir, et voilà deux camps irréconciliables. Plus de produits phytosanitaires pour détruire l'herbe, on peut l'entendre. On ne peut pas d'un côté vouloir protéger l'environnement et de l'autre, déverser des produits toxiques. Existe-t-il d'autres méthodes ? L'arrachage, le brûlage avec le chalumeau, on l'a déjà vu à Vierzon.

Mais le sujet est devenu délicat ces derniers temps, il faut dire qu'à certains endroits de Vierzon, les herbes sont particulièrement voyantes plus qu'envahissantes. Rue des Ateliers, route de Bourges... A chaque photo postée sur la page de Vierzonitude, des lectrices et lecteurs envoient les leurs.

La récente photo d'une allée du cimetière de Vierzon-Ville envahie par les mauvaises herbes a suscité des commentaires scandalisés. Comment faire ? D'abord, il faudrait savoir ce que fait exactement la ville, où commence son intervention, où finit elle ? Souhaite-t-elle des trottoirs herbeux ? Pourquoi pas, à condition de les entretenir.

Quelle est sa politique en la matière ? Que préconise-t-elle ? Le fait de ne rien savoir est en effet déroutant. Sur le site de la ville, on trouve une réglementation concernant l'entretien des haies, des jardins, des parcelles mais rien vis à vis de l'herbe de plus en plus présente dans les rues.

Ensuite, faudra-t-il changer nos habitudes ? Faudra-t-il s'habituer à voir l'herbe prendre possession de la ville ? Disons que l'on préférerait avoir plus d'arbres place Brel ou sur l'esplanade de la Française que de hautes herbes sur les trottoirs. C'est peut-être le prix à payer pour l'environnement...

Quoique, au nord de la ville, pour éradiquer l'herbe, la ville et la communauté de communes ont fait appel à Virtuo. Comme quoi, nos élus ont des solutions... mais pas les bonnes.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Lucie Castets à Vierzon
Lucie Castets à Vierzon
Vierzon en noir et blanc
Vierzon en noir et blanc
Eliminé sur tapis vert, le VFC s'explique
Eliminé sur tapis vert, le VFC s'explique
Enfin réparé !
Enfin réparé !
Les insolites de Vierzonitude
C'était avant la couleur du pont de Toulouse
Commenter cet article
M
M
16/08/2024 14:31
On en reparlera lorsque les bordures des trottoirs et les pavés seront disjoints et lorsque le goudron sera soulevé . C'est sûr que cela fera beaucoup plus naturel, genre "Walking Dead ".
Répondre
C
ClaraDB
16/08/2024 12:21
En complément de cet article, il faut ajouter un troisième camp, celles et ceux qui considèrent que ce n'est pas un problème, ça permet d'avoir un peu de verdure et de nature en ville, et quelques refuges pour les insectes. De plus, ces commentaires pour râler sur cette situation (qui en réalité ne pose aucun problème), sont à l'image de l'incapacité pour la plupart des commentateurs, de prendre un peu de hauteur, et de hiérarchiser les problèmes, les vrais d'un côté, et les faux de l'autre !<br /> <br /> - de l'herbe sur les trottoir, c'est zéro pollution, et quelques avantages écologiques.<br /> - les mégots jetés à tout va dans l'espace public, et qui via les réseaux d'eau pluviale vont directement dans les rivières, puis dans l'océan, c'est UNE TRES GROSSE SOURCE DE POLLUTION, qui ne semble gêner personne !<br /> <br /> En fait il n'y a que la soit distante pollution visuelle qui agace la plupart des gens, doit-on parler d'indigence intellectuelle ou de connerie ?
Répondre
O
Oui
17/08/2024 10:01
Le problème de l'herbe c'est que justement c'est aussi une sorte de piège à déchets. De plus, le manque d'entretien agit comme une incitation à jeter n'importe où pour une certaine population incivique et inintelligente.
F
fast
16/08/2024 11:18
Pourquoi utiliser des produits phytosanitaires plus ou moins ecolos? Un coup de rotofil fait le job... et quand ça repousse, on recommence, voilà tout... enfin, c'est ce que je fais devant chez moi... et ça fonctionne et c'est propre.
Répondre
O
Oui
16/08/2024 09:53
Les autres villes doivent appliquer les mêmes règles en matière d'interdiction des produits phytosanitaires, mais aucune n'est dans un tel état. Nous battons tous les records. L'absence d'entretien régulier des caniveaux qui se remplissent de terre et feuilles mortes contribue à favoriser la pousse de l'herbe. En prime, l'herbe devient un piège à déchets qui ne sont pas ramassés. La municipalité n'est même pas capable d'assurer un de ses rôles les plus basiques : l'entretien. Quel échec criant et quelle honte ! Quand on a un tel bilan, on laisse la place à d'autres !
Répondre
K
Kheops
21/08/2024 15:00
Mais est-ce que les lecteurs ont une solution ? On voit bien régulièrement C2S et des agents de la ville désherber.
V
vierzonitude
21/08/2024 10:24
Et alors est ce une raison pour ne rien faire ?
K
Kheops
21/08/2024 09:05
Je ne suis pas d'accord avec vous. J'ai l'opportunité de me déplacer dans beaucoup de villes de France et je peux vous affirmer que Vierzon n'est seule dans ce cas.
L
Le vierzonnais
16/08/2024 00:36
Ne serait-ce pas Madame le Maire la mauvaise herbe qui brille par son incompétence. Elle cumule son indemnité et sa retraite pour un résultat pareil, quelle honte. Mais ça passe, elle de gauche. Et la taxe foncière va encore augmenter.... Ils diront qu'ils ont tout bien fait aux prochaines municipales et ça repassera.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents