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Vierzonitude

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Municipales 2026 : qui est derrière la liste Un nouveau souffle pour Vierzon ?

Publié par vierzonitude sur 11 Août 2024, 11:14am

Municipales 2026 : qui est derrière la liste Un nouveau souffle pour Vierzon ?

On savait que des listes d'opposition étaient en préparation à Vierzon. Et voilà que Un nouveau souffle pour Vierzon est apparu très récemment sur les réseaux sociaux avec son lot de mystère. En effet, pour l'instant, hormis le logo et une photo de la ville prise dans ses plus beaux habits, c'est tout ce que l'on sait ? On espère juste que le Nouveau souffle ne sera pas inspiré par d'anciens poumons...

Est-ce une ancienne tête de liste qui va retenter sa chance en 2026 ? Est-ce un ex-porte parole macronien qui monte sa petite boutique ? Ou quelqu'un d'autre qui sait ? Pour l'instant, on en sait rien de plus, la liste Un nouveau souffle pour Vierzon sait manier le suspense !

En tout cas, il risque d'y avoir de la concurrence pour 2026. Au regard des résultats des dernières législatives, le candidat à la députation, ex-maire de la ville, a enregistré le plus mauvais score des trois députés réélus et surtout, au premier tour, le Rassemblement national lui a sacrément mordu les mollets. On attendra le résultat du recours déposé par le candidat RN à propos des résultats du second tour sur Vierzon.

Une première liste s'est donc dévoilée, Vierzonitude prépare de son côté un comité citoyen pour préparer l'avenir, on attend peut-être une liste R.N, une liste de l'actuelle majorité également, de quoi offrir de la diversité aux Vierzonnais qui en sont un peu privés depuis seize ans. Dès qu'on en sait plus, bien sûr, on vous le fera savoir !

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N
Nico
15/08/2024 19:11
C'est un gars de Chaillot
Répondre
S
Suivez Asselineau
12/08/2024 22:01
Notre France est contributrice net au sein de l'UERSS.<br /> Si la France consacrait à ses 36000 communes ce qu'elle donne sans retour à l'union européenne,les maires de France seraient bien mieux dotés sans pour autant augmenter les impôts locaux!<br /> Souvenez vous de Nicolas Sansu qui n'avait pas de mots assez forts contre François Vanillefraise qui,sur injonction de la commission européenne,baissait les dotations d'état aux collectivités locales.<br /> Mais pour qui a appelé à voter mr Sansu au second tour de la présidentielle de 2012?<br /> Qui était secrétaire adjoint de l'Elysee,puis ministre de l'économie quand les collectivités locales étaient maltraitées?<br /> Pour qui a appelé à voter mr Sansu en 2017 eten 2022?<br /> Cherchez l'erreur!
Répondre
V
Veille stratégique
11/08/2024 13:40
Un nouveau souffle pour Vierzon pour sortir les sortants,pourquoi pas!<br /> Car à Vierzon nous avons besoin d'air.<br /> Mais si c'est pour laisser la ville aux mains de candidats Macron compatibles,c'est sans intérêt.
Répondre
V
Veille stratégique
12/08/2024 15:11
Pour des municipalités plus prospères,il est urgent de sortir de l'union européenne!<br /> Car la commission veut la mort de nos communes et de nos départements,héritages de la Révolution française!<br /> L'objectif de l'union européenne est de remplacer les communes par des intercommunaltés,sur les modèles des comtés américains.<br /> Puis,2eme objectif,de torpiller la nation en promouvant des euro régions,sur le modèle des landers allemands.<br /> En dehors de ça,tout ce que vous promettront les candidats ne sera que des promesses éoliennes.<br /> Pour des communes françaises fortes et prospères,point de salut sous la dictature européiste.
L
Le vierzonnais
12/08/2024 14:51
En faisant des choix politiques, diminuer drastiquement le social car on voit maintenant où cela mène. Faire voter les Vierzonnais sur quelques grandes lignes de budget.
T
Thomas
12/08/2024 12:14
Bonjour, Ce n'ai pas de l'air que nous avons besoin à Vierzon (toutes nouvelles et anciennes listes confondues )... mais du budget complémentaire afin d'investir massivement (plan Marshall) dans beaucoup de domaine municipale (réseau eau, enfouir les lignes électriques, refaire la voirie en changeant tous les réseaux existant, investir dans notre patrimoine ancien, arrêter d'investir pour refaire des places (avec des pavés ou dalles...et quand les dalles ou pavés sont cassés (es), nous mettons une rustine...place du marché de St-Martin) ou se garent les véhicules qui défoncent tout....<br /> Donc comment faire rentrer de l'argent dans les caisses de la ville sans augmenter les impôts ?<br /> Si nos cerveaux vierzonnais, tous opinions politiques confondues ont des solutions, merci de les diffuser....nous pourrions en discuter sur ce site.<br /> <br /> Merci pour vos propositions.<br /> <br /> Un vierzonnais

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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