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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Place du Marché au Blé : Si, il y a du changement !! C'est de pire en pire, témoigne un habitant

Publié par vierzonitude sur 11 Août 2024, 21:10pm

Place du Marché au Blé : Si, il y a du changement !! C'est de pire en pire, témoigne un habitant

"Tout le monde est à l'écoute, toute le monde est conscient du problème, tout le monde s'affaire au problème, chacun est soucieux du devenir et surtout tout le monde s'occupe du dossier. Ça... c'est sur le papier !!" 

C'est ce qu'écrit un habitant de la place du Marché au Blé, sur les réseaux sociaux, après l'article paru dans le Berry à propos des problèmes de deal.

"Si, il y a du changement !! C'est de pire en pire. La semaine passée, j'ai dû ramener une cliente à sa voiture car importunée par des personnes alcoolisées (sur la voie publique, il me semble que cela soit strictement interdit et d'ailleurs on sait très bien qui revend de l'alcool à ces personne dans le secteur...)

Il n'y a pas moins de deux bagarres par semaine dans le secteur, que l'on ne verra pas dans les stats de la police car parfois elle se termine avant que celle-ci n'intervienne, malgré tout elles ont lieu", ajoute cet habitant.

Pour lui, "concrètement, OUI tout le monde est conscient du problème. NON, il n'y a eu aucune avancée significative sur le sujet. PIRE, cela a empiré. Bref, quand on sera revenu au temps du far West, il sera trop tard pour agir intelligemment mais surtout ça démontrera l'échec total des autorités compétentes qui savent, qui "agissent" (sur le papier et dans les mots) mais dont on ne voit absolument aucun résultat !"

Mais surtout, insiste-t-il, "que personne ne nous parle de ces opérations de communication du ministère de l'intérieur avec les "opérations place nette" dont chacun des points de deals retrouvent leurs places 15 minutes après chaque intervention !!!"

Pour conclure, "voilà le climat du quartier mais la bonne nouvelle, c'est que les commerçants du quartier restent solidaires des uns des autres ! Pour rappel néanmoins, il est inutile de fustiger nos policiers Vierzonnais dans l'ensemble sachant qu'avec, parfois, des soirées un équipage de trois pour une ville de 26.000 habitants nommée et citée comme étant parmi l'une des premières plaques tournantes de stupéfiants, ils ne peuvent pas non plus faire grand chose !!"

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Commenter cet article
T
tenirbon
13/08/2024 08:31
Article du BR le 24 février dernier :<br /> <br /> Opération de contrôle à Vierzon<br /> <br /> Ce mercredi 14 février, à Vierzon, les policiers ont mené une opération « place nette » sur réquisition de la procureure de la République de Bourges, Céline Visiedo. Les 12 effectifs de la voie publique de Vierzon, avec l’aide de la brigade anticriminalité de Bourges, ont procédé à 17 contrôles d’identité. Aucune infraction n’a été relevée.<br /> <br /> Donc tout va bien.... mais de qui se moque t'on ??
Répondre
J
Jean marie L
12/08/2024 19:40
Commentaire nul et non avenu.<br /> La tranquilité et le bien être devrait être là norme n inversons pas les choses !!!
Répondre
L
Le vierzonnais
11/08/2024 22:34
Avez-vous vous demander à cet habitant qui témoigne ce qu'il avait voté?
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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