Nos amis communistes qui se parfument au bitume et se lavent au béton ont de le suite dans les idées. C'est Philippe Fournié, maire-adjoint socialiste qui a soulevé le lièvre sur les réseaux sociaux : sur la nouvelle carte des nouvelles lignes de bus, on voit apparaître le nom de... la plateforme Virtuo, cette offense faite à dix-sept hectares de zones humides et de prairies.
Depuis lundi, c'est la pagaille dans les bus, problèmes d'horaires, problèmes de place, problèmes multiples... La ville de Vierzon a fait comme si rien ne s'était passé, pas de mots d'excuse sur le site officiel de la ville, trois lignes glissées dans une palanquée de commentaires mécontents pour dire qu'il y aura des ajustement sur les lignes D et E.
Mais nos édiles ont pensé à demander au nouveau délégataire de faire figurer sur le plan des bus, une plateforme qui n'existe pas encore ! A moins qu'il nous explique que maintenant qu'elle est sur le plan, il faut la construire absolument.
C'est ça le communisme moderne : avant il faisait disparaître des gens devenus indésirables sur les photos et maintenant ils font apparaître des plateformes logistiques qui n'existent pas sur les plans.
Pas de doute, nous sommes bien à Vierzon.