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Vierzonitude

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Le député de Vierzon fait les yeux doux à François Ruffin

Publié par vierzonitude sur 1 Septembre 2024, 16:18pm

Après s'être énamouré de Mélenchon, après avoir publiquement déclaré vouloir l'investiture macroniste pour les municipales de 2020, celui qui fut député-maire de Vierzon, puis maire, puis re-maire, ex-maire, re-député, re-redéputé, Nicolas Sansu s'est entiché de François Ruffin.

Son principal fait d'armes politiques, c'est d'avoir it tout haut à Mélenchon ce que les autres pensent tout bas mais n'osent pas dire pour conserver leurs gamelles. A plusieurs reprises, sur X (ex-Twitter), Nicolas Sansu a souligné tous les bienfaits de François Ruffin, y compris son interview, lundi dernier, dans Libé.

Habitué aux acrobaties politiques du député de Vierzon, on ne serait pas étonné que l'ex-maire de Vierzon se place après de Ruffin, on ne sait jamais, si le vent tourne, d'autant que Mélenchon est de moins en mois fréquentable et surtout populaire. 

Le député communiste était en effet à Flixecourt, dans le fief de Ruffin, pour sa rentrée politique, style fête de village. On ne serait pas étonné que Ruffin vienne fouler les pavés vierzonnais de la rue Joffre pour une petite visite de la permanence du député. Nous voilà fixé sur les prochains objectifs du député communiste : Ruffin plus que Mélenchon.

"Mes étoiles, c'est le peuple" : à Flixecourt, François Ruffin invite la gauche à s'ouvrir pour gagner

"Mes étoiles, c'est le peuple" : à Flixecourt, François Ruffin invite la gauche à s'ouvrir pour gagner

En avril, il y a les chasses aux œufs. En août, celles aux symboles politiques qui signent parfois des déclarations d'intention. Dans son fief de Flixecourt,

https://nouvelles-dujour.com/mes-etoiles-cest-le-peuple-a-flixecourt-francois-ruffin-invite-la-gauche-a-souvrir-pour-gagner/

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P
Patriote
03/09/2024 10:34
A visionner sur UPR TV.<br /> Comment faire pour VRAIMENT reindusteialiser la France?<br /> Au lieu de cela,mr Ruffin et mr Sansu nous jouent de la flûte!<br /> Comme d'habitude!
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M
Merci Alexis Poulin!
02/09/2024 09:59
Les électeurs qui ont voté le 7 juillet en croyant sauver la République et en s'imaginant résistants se seraient ils faits avoir?<br /> Se seraient ils faits avoir par le déferlement mèrdiatique?<br /> Se seraient ils laissés influencer par le pillonage intellectuel des partisans de la dissolution de notre France dans un globalisme belliqueux et de surveillance des masses par des pass,des QR codes et une digitalisation totale?
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O
Ouvrier gréviste
02/09/2024 09:00
A François Ruffin,à Nicolas Sansu,aux castors avec un nez rouge ou avec un gilet rouge syndical.<br /> Merci d'avoir fait réélire Élisabeth Bornstein,Gérald Dahmani,Agnès Pannier Runachier,et tous les autres ministres maltraitants qui ont tant fait de mal à la France depuis 2017.<br /> Dorénavant les choses sont claires et limpides!Je ne ferai plus jamais confiance la gauche.<br /> Factuellement:<br /> Macron,parti socialiste,fils spirituel de François Hollande.<br /> Castaner,parti socialiste.<br /> Richard Ferrand,parti socialiste.<br /> Le Drian,parti socialiste.<br /> Olivier Véran,parti socialiste.<br /> Gérard Collomb,parti socialiste.<br /> Gabriel Attal,parti socialiste.<br /> Braun Pivet,parti socialiste.<br /> Clément Beaune,parti socialiste.<br /> Et la liste est longue.<br /> MERCI LA GAUCHE pour ces 7 années de violence sociale,de confinements,de QR code,d'ausweis,de promotion de la guerre pour casser du russe.Russes qui eux ont vaincu Daesh en Syrie pendant que les occidentaux soignaient les terroristes et leur livraient des armes.<br /> Conclusion:Ruffin et Sansu?Dupont et Dupond!Sansu a également quelque chose du Capitaine Haddock.<br /> Et si on chassait les castors?Pour laisser libre cours à la volonté populaire des électeurs?
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C
Cincinnatus
01/09/2024 17:41
Si Lucie CASTETS est nommée première ministre, Nicolas SANSU sera peut-être nommé ministre. Ou secrétaire d'Etat. Ou sous-secrétaire d'Etat. En espérant que ce ne soit pas à l'écologie. Si c'est un autre, plutôt de gauche (Bernard CAZENEUVE, Ségolène RORAL), il peut également l'être, s'étant déclaré "macro-compatible" de par le passé. En fait, il a tout à y gagner. Pour Vierzon, c'est moins sûr, sauf à ce qu'il n'y revienne pas...
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J
Jma
01/09/2024 17:34
Conseil musical du jour: Jacques Dutronc - l'opportuniste
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A
Asselineau avait vu juste!
01/09/2024 23:39
A lire:<br /> La ferme des animaux de Georges Orwell

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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