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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le P.S reconnaît que des problèmes de petite délinquance, d’incivilité persistent et progressent

Publié par vierzonitude sur 16 Septembre 2024, 20:41pm

Le P.S reconnaît que des problèmes de petite délinquance, d’incivilité persistent et progressent

Le Parti socialiste montre au Parti communiste comment ouvrir les yeux en grand ! Dans une tribune publiée dans le dernier bulletin municipal, le P.S écrit que "même si notre ville est solidaire envers les personnes en situation de précarité, envers les associations, il n’en demeure pas moins que des problèmes de petite délinquance, d’incivilité persistent et progressent (notamment du fait du trafic de stupéfiants)."

Voilà qui tranche (enfin) avec la déclaration hors-sol de l'ex-maire de Vierzon et actuel député qui, "au lendemain de sa réélection, disait dans le Berry  : "des sujets réels questionnent les électeurs, mais ils se font avoir par des sujets, comme l'insécurité, qui n'existent que sur C News et BFM."

Mais ce n'est pas tout. Vierzonitude et de nombreux Vierzonnais ne sont pas les seuls à voir les herbes envahir l'espace public. Dans ce même bulletin municipal, le parti à la rose écrit :  "la période estivale a montré aussi notre difficulté à traiter de façon précise et forte la propreté de nos trottoirs avec l’accumulation des herbes folles et bien sûr l’état assez calamiteux de nos routes."

Une chose est sûre, avec une telle conscience des choses, le Parti socialiste a au moins le mérite de ne pas avoir des peaux de saucissons devant les yeux. Si au moins, le P.S avait assez d'influence pour convaincre les élus du P.C qu'escamoter un problème ne signifie pas qu'il n'existe pas...

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C
Cincinnatus
17/09/2024 09:19
Je note que le leader local du PS évolue : il y a quelques années, ces "problèmes de petite délinquance et d'incivilités" relevaient juste du "sentiment d'insécurité", influençant probablement l'ex macro-compatible devenu ruffino-compatible, auteur du récent "l'insécurité, c'est pour les téléspectateurs de C8"...
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É
Éléphant
17/09/2024 08:10
L'insécurité,cela n'existe que sur BFM WC et Cniouze.<br /> Propos du Député unipartiste le soir de sa réélection le 7 juillet 2024.<br /> Façon élégante de dire que les électeurs du RN mériteraient l'enfermement ou la déportation.<br /> Mais méfiez vous les bobos!<br /> A lire:Au dela des frontières de Andrei Makine.
Répondre
P
Patriote
17/09/2024 08:04
Le trafic d'héroïne,de crack et de cannabis,c'est de ka délinquance ou de l'incivilité?<br /> Vivement des comités de salut du peuple!
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O
Oui
17/09/2024 07:03
De bien petites et timides critiques face à l'état lamentable de la ville, mais il faut bien ménager le PCF si le PS envisage de continuer avec lui en 2026. L'habituel courage des socialistes vierzonnais...
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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