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Vierzonitude

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Liste LFI : la maire rétropédale pour conserver l'union

Publié par vierzonitude sur 5 Septembre 2024, 10:50am

Liste LFI : la maire rétropédale pour conserver l'union

Un qui monte sa liste ça va, mais trois conseillers de la majorite municipale qui se liguent pour monter une liste, ça sent lindiscipline.

Quand Thibault Lhonneur, élu LFI, est sorti du bous avec Imaginons Vierzon avec deux autres élues  LFI et ecolos, il venait de signer son banissement de la majorité.

La maire de Vierzon expliquait en avoir été informée sans plus et voilà qu'elle rétropédale  dans le Berry expliquant que cette annonce est prématurée. 

Mais surtout que fait on de la soupe à l'union de la gauche et du NFP, ce mirage politique.

Ah le rassemblement pourvu que tout le monde soit derrière et le PC devant. 

Ah le danger de l'extrême droite qui sert les intérêts politiques du PC.

Peut être qu'il est temps en 2026 de changer de politique. Notre maire veut poursuivre son ambition sociale, écologique et démocratique. Oh là, il y a beaucoup trop de mots. Ambition politique suffira, le reste n'est qu'une illusion qui dure depuis 2008.

 

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L
Le vierzonnais
08/09/2024 18:04
La dernière élection montre que l’union est indispensable pour les prochaines municipales. Et encore vu ce que vient de faire Macron, le RN va encore monter.
Répondre
J
JAUG
06/09/2024 10:49
Au delà des polémiques sur les rôles et responsabilité de chacun, il serait intéressant de penser biodiversité à Vierzon. Le danger réside dans la monoculture politique et l'organisation des mairie et ComCom ne laisse pas beaucoup de possibilité d'exprimer d'autres points de vue que que ceux du courant dominant.<br /> Il y a du temps avant les prochaines municipales, laissons les idées émergées et respectons les personnes qui font l'effort de proposition pour l'avenir de cette ville. Il faut préférer les débats aux insultes et invectives.
Répondre
O
Oui
06/09/2024 00:10
La municipalité actuelle est usée jusqu'à la corde, elle nous ressort toujours les mêmes vieilles rengaines, mais elle ne parvient plus à masquer ses divisions et encore moins son incompétence.
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A
Ambitieux
05/09/2024 13:29
On dirait les mots qu'a employés M. Sansu pour sa réélection au poste de député, où il nous garantissait que cette fois-ci, promis-juré, l'urgence écologique serait l'une de ses grandes priorités. <br /> Ambition "sociale, écologique et démocratique" ? Quelle blague. Auriez-vous l'amabilité, chers professionnels de la politique, de nous prendre un peu moins pour des demeurés ? L'ambition écologique et démocratique, on voit ce que ça donne à Vierzon : on déroule le tapis rouge pour un entrepôt logistique XXL et sa noria de camions, on détruit 17 hectares de terre ("un simple pré sans intérêt écologique particulier", dixit le PCF), et on menace directement les opposants à Virtuo de poursuites judiciaires. <br /> Votre "ambition sociale, écologique et démocratique", vous pouvez vous la garder. Tant mieux si cette gauche se fracture et si des listes se constituent pour défendre d'autres idées. Se fendre d'un communiqué pour appeler aussitôt à rentrer dans le rang, ça en dit long sur votre conception de la démocratie...
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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