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Vierzonitude

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Plus de stationnement dans le projet de rénovation de la place de la gare : une élue inquiète

Publié par vierzonitude sur 10 Septembre 2024, 13:41pm

Plus de stationnement dans le projet de rénovation de la place de la gare : une élue inquiète

Dans une tribune publiée dans le dernier bulletin municipal de Vierzon, la conseillère d'opposition s'interroge sur l'avenir de la place de la gare : 

"Quelle idée de supprimer tout stationnement sur le parvis. Comment feront les personnes en charge d’enfants, les personnes âgées, les personnes handicapées, celles ayant des bagages ? Ceux qui ont décidé de cette restructuration ont à coup sûr les moyens de se faire toujours déposer ou de prendre un taxi. Ce qui est loin d’être le cas de tout le monde !"

En effet, dans le projet de restructuration de la place de la gare, les concepteurs ont effacé le stationnement pour le remplacer par une végétalisation... contrôlée ! 

Il est ainsi prévu de  déporter le parking zone bleue, le parking agent TER et les places dédiées au service location vers l’actuel parking de la Maison des Cultures professionnelles; de conserver les espaces de circulations et de stationnement existants pour les taxis, les véhicules PMR et le dépose minute; de conserver les espaces de circulation et de stationnement existants pour les bus régionaux.

Qu'en pensez-vous ?
 

Télécharger ob_e7f4a5_01-presentation-succinte-du-projet
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Commenter cet article
J
jlm18
13/09/2024 14:01
S' il y a bien un endroit ou conserver le stationnement c'est la gare. Ces gens ne doivent jamais prendre le train. Il constateraient comme moi que le parking est bien utile surtout en début et fin de semaine ou se stockent les centaines de véhicules particuliers qui stationnent pour récupérer les enfants et les proches a la gare... Par contre aucune gène pour créer un parking et un giratoire géant à plusieurs millions au nord de Vierzon pour canaliser la circulation des 400 000 véhicules supplémentaires qui devraient desservir la plateforme virtuo. De vrais champions on vous dit....
Répondre
M
M
11/09/2024 09:23
A croire qu'on a trop d'argent. On aune place de la gare en bon état et qui fait le taf et bien non, il faut casser ! Les rues de Vierzon sont sans doute en trop bon état pour ne pas y consacrer ce budget.
Répondre
T
Thomas
12/09/2024 15:40
Une place de la gare en bon état....il va falloir mettre des lunettes !!!<br /> Les haricots devant la gare sont déchaussés et cassés, le goudron est en très mauvais état....<br /> Il faut espérer qu'il ne mettront pas de pavés ou roulerons les bus car dans même pas 5 ans, ils seront cassés...il n'y a qu'à voir la place de l'ancienne mairie de villages.<br /> Une aberration architecturale proposée par des cabinets et validé par nos élus.
O
Oui
12/09/2024 07:05
Une évidence en effet, c'est un bel exemple des incohérences de cette municipalité.
L
Le déçus
10/09/2024 18:38
Végétalisation contrôlée?Comme partout dans la ville?<br /> Je vois surtout des mauvaises herbes que s'en est une honte!<br /> Je crois qu'il est grand temps de faire le ménage à la mairie!
Répondre
O
Oui
10/09/2024 18:59
Il sera indispensable de changer de municipalité en 2026, ce sera même une urgence vitale pour Vierzon qui est déjà à l'agonie.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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