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Vierzonitude

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Résidence route de Puits-Berteau : le P.S répond aux Insoumis

Publié par vierzonitude sur 3 Septembre 2024, 15:29pm

Résidence route de Puits-Berteau : le P.S répond aux Insoumis

Dire sans dire, ce pourrait le mantra de l'élu socialiste, Philippe Fournié. A travers les réseaux sociaux, il distille de petites phrases dont le caractère assassin n'est pas évident à la première lecture. Mais la flèche atteint toujours sa cible... Récemment, après un fait divers, Philippe Fournié s'est positionné pour l'armement des policiers municipaux : "La tentative d’attentat à la mairie d’Angoulême aura prouvé que l’armement de la police Municipale est nécessaire…" 

Plus récemment, l'élu socialiste est venu apporter à sa pierre à une controverse soulevé par les Insoumis et les écolos qui ont décidé de partir seuls pour les municipales de 2026. En effet, la construction d'une résidence pour les personnes en situation de handicap et en perte d'autonomie, route de Puits-Berteau, dérange les Insoumis. 

Thibault Lhonneur estime que c'est encore un espace vert qui va disparaître d'autant plus qu'il est situé face à l'école de Puits-Berteau. Ce terrain qui était occupé par des logements sociaux rasés il y a plusieurs années, a été vendu pour la construction de cette résidence.

Le début des travaux a suscité une réaction des Insoumis qui s'étonnent qu'un espace vert soit bétonné alors que l'ancien Leader Price, route de Puits-Berteau pourrait servir d'emprise à cette résidence. Bien évidemment, la guerre fratricide entre P.S et Insoumis n'aident pas...

Ainsi Philippe Fournié a écrit sur les réseaux sociaux, après la sortie sur ces mêmes réseaux de Thibault Lhonneur qui ne s'oppose pas à la construciton d'un équipement, mais pas à cet endroit :

"Je suis fier que dans ma ville Vierzon s’installent des structures de vie pour les personnes en situation de handicap…ces structures sont essentielles pour une ville inclusive, une ville où l’on vit les uns avec les autres avec chacun ses différences…la République c’est ça…"

Il est temps en effet que Socialistes et Insoumis fassent chambre à part...
 

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Travaux route de Méreau
Certains espaces verts comptent moins que d'autres....
Commenter cet article
P
Patriote
03/09/2024 19:15
Quelle est la position des insoumis sur les arbres qui seront abattus au Clos du Roy pour l'érection d'un lieu de culte?
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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