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Vierzonitude

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Toutes ces raisons pour lesquelles Vierzon est mondialement connue

Publié par vierzonitude sur 18 Septembre 2024, 06:54am

Toutes ces raisons pour lesquelles Vierzon est mondialement connue

Nous avions listé quelques raisons pour lesquelles Vierzon était "mondialement" connue grâce

- À la chanson Vesoul de Jacques Brel 
- À un tracteur fabriqué à Vierzon qui porte le nom de la ville 
- À des paires de bottes de marque Le Chameau qui s'appellent Vierzon et Vierzonord 
- Aux bouchons des années 1960 et 1970 (et encore aujourd'hui sur l'A71) 
- À la ligne de démarcation 
- À Olivier Vierzon, un restaurateur de Dordogne 
- À la gare (transversale Nantes-Lyon - Paris-Toulouse) 

 

Nous avions demandé aux lecteurs de Vierzonitude de complèter, voici vos réponses :


- A des données météo et données de qualité de l’air envoyées à l’international 
- Au pont de Toulouse de toutes les couleurs
- Aux nombreuses fabriques de porcelaine et verrerie
- Au lycée Professionnel Henri-Brisson pour ses formations et diplôme en métier de la céramique.
- A Maître Vierzon dans le film Le Viager
- A Édouard Vaillant , grand homme politique du 19e siècle qui participa a l'A.I.T. (association internationale des travailleurs)
- Au National Palace Cabaret Cirque !!
- A la chanson d'Yves Jamait
- Aux Chevaliers du fiel dans un de leur sketch
- A Gloria Agblemagnon, médaillée d’argent au lancer du poids au JO paralympiques avec Nelson Monfort qui cite Vierzon lors de son interview
- A Éric L’archevêque
- A La chanson Paris Vierzon les Jack
- Aux fromages de Mumubiquette

https://youtu.be/Gh7B3T90tck?si=tpsCCPWFjLnpFdoc

LesJack - Vous avez un message (Paris-Vierzon) Clip

LesJack - Vous avez un message (Paris-Vierzon) Clip

Paris-Vierzon Vidéo Clip by Denis Adam Music by LesJack Message by Emmanuel Booz

https://www.youtube.com/watch?v=Gh7B3T90tck

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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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