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Vierzonitude

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Violences à l'entraînement de l'US Vierzon basket : un témoin raconte

Publié par vierzonitude sur 15 Octobre 2024, 07:56am

Violences à l'entraînement de l'US Vierzon basket : un témoin raconte

Un témoin a raconté à Vierzonitude ce qu'il s'était passé, vendredi soir, lors d'un entrainement de l'US Vierzon Basket.

"Deux jeunes individus, visiblement mineurs (16-17 ans) ont interrompu notre séance en entrant dans le gymnase et sur le terrain. Je leur ai demandé ce qu'ils voulaient, puis je leur ai indiqué de se rendre en tribune ou de partir. Ils ont finalement rejoint la tribune, mais en restant très provocateurs", explique ce témoin.

"Quelques minutes plus tard, ils ont commencé à se battre entre eux. Nous sommes intervenus pour leur demander de quitter les lieux, car le club est responsable en cas d'incident dans le gymnase. Ils ont persisté dans leurs provocations. Nous avons alors réitéré notre demande de départ. Ensuite, ils se sont postés à la sortie du gymnase, ouvrant régulièrement les portes pour nous montrer qu'ils étaient toujours là."

Le témoin de ce soir-là ajoute que "notre coach, âgé de 21 ans et en service civique, est allé leur demander d'arrêter. Ils se sont alors assis sur sa voiture, garée devant le gymnase. Quand il leur a demandé de partir, l'un des deux lui a asséné plusieurs coups de poing au visage, rapidement rejoint par son complice. Nous sommes immédiatement intervenus pour porter secours à notre coach.

Nous avons dû appeler les pompiers et la police nationale, qui sont arrivés en une quinzaine de minutes. En attendant les secours, nous nous sommes enfermé dans le gymnase et avons prodigué les premiers soins à la victime."

Enfin, "pendant ce temps, les deux individus ont brisé la vitre de la voiture de la personne agressée. La police, arrivée en nombre, a tenté de retrouver les agresseurs."

 

US Vierzon basket : violences lors d'un entrainement, le club suspend ses entraînements à Sellier


Sur les réseaux sociaux, l'US Vierzon basket explique que "suite aux événements qui ont eu lieu vendredi soir au gymnase Henri Sellier, le bureau directeur de l’US Vierzon a pris la décision de suspendre l’ensemble des entraînements sur ce gymnase pour la semaine qui arrive(du 14 au 18 octobre)." 

Il y a tout juste un an, c'est le Vierzon football club qui suspendait ses activités après des cris de singe lors d'un match. 

"La séquence de violence à l’encontre de nos seniors garçons et à l’un nos volontaires en service civique représente pour le club un événement intolérable qui malheureusement s’ajoute à d’autres difficultés sur ce gymnase."

Le club espère ainsi que "cette décision soit entendue de la municipalité et du quartier. Nous souhaitons rencontrer madame la Maire urgemment dans la semaine."

En attendant, explique le club, "l’équipe salariée va tout de même assurer un maximum de créneaux du côté de Fernand léger.  Les licenciés et parents de licenciés vont recevoir les informations de modification sur les groupes whatsapp d’équipe."

US Vierzon basket : violences lors d'un entrainement, le club suspend ses entraînements à Sellier] Sur les réseaux sociaux, l'US Vierzon basket explique que "suite aux événements qui ont eu lieu vendredi soir au gymnase Henri Sellier, le bureau directeur de l’US Vierzon a pris la décision de suspendre l’ensemble des entraînements sur ce gymnase pour la semaine qui arrive(du 14 au 18 octobre)." Il y a tout juste un an, c'est le Vierzon football club qui suspendait ses activités après des cris de singe lors d'un match. "La séquence de violence à l’encontre de nos seniors garçons et à l’un nos volontaires en service civique représente pour le club un événement intolérable qui malheureusement s’ajoute à d’autres difficultés sur ce gymnase." Le club espère ainsi que "cette décision soit entendue de la municipalité et du quartier. Nous souhaitons rencontrer madame la Maire urgemment dans la semaine." En attendant, explique le club, "l’équipe salariée va tout de même assurer un maximum de créneaux du côté de Fernand léger. Les licenciés et parents de licenciés vont recevoir les informations de modification sur les groupes whatsapp d’équipe."
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Commenter cet article
J
Jean Michel Brigitte
17/10/2024 08:24
A t on des nouvelles de la mairie sur cette affaire?<br /> Moi j'ai joué au rugby au sav,et si 2 ados étaient venus semer l'étron au stade Constant Duval,ils s'en seraient souvenu toute leur vie.A l'époque,les adultes ne se laissaient pas polluer par 2 gamins irrespectueux.<br /> C'était fin des années 90.<br /> En 2024,autre projet de société.
Répondre
T
tenirbon
15/10/2024 19:54
Insécurité à Vierzon ? Mais de quoi me parlez vous ??
Répondre
S
Sportif
15/10/2024 14:36
Total soutien à l'éducateur et au club!<br /> Même en 1992,au plus fort de la difficile cohabitation entre le CAJO et l'USV,ce type d'agression n'était pas arrivé!<br /> Espérons une réaction rapide de la mairie,sans pour autant tombé dans le "même pas peur!"ou "les jeunes se sont sentis agressés et ont voulu donner une leçon à l'éducateur qui a péché par excès d'autorité!".<br /> L'impunité,ça suffit comme ça!
Répondre
L
Le Député
15/10/2024 14:30
A Vierzon,l'insécurité,c'est uniquement sur BFM WC et C niouzes!
Répondre
J
Jean Michel Trognard
15/10/2024 14:13
Ce n'est rien.C'est des jeunes!Ils s'amusent!<br /> Ironie je précise!
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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