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Vierzonitude

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240 000 mouvements de poids lourds par an dont une grande partie aux Forges

Publié par vierzonitude sur 20 Novembre 2024, 15:08pm

240 000 mouvements de poids lourds par an dont une grande partie aux Forges

L'association hangars tout camion c'est non ! sera sur le quartier des Forges le samedi 23 novembre de 11 heures à 12 heures sous son barnum place de l'ancienne Mairie de Village (à l'intersection des rue E Pottier et E Marcel).

Le quartier des Forges est particulièrement concerné par les nuisances que pourraient produire la circulation supplémentaire des poids lourds dans ce quartier, avec la construction de la plateforme logistique géante le long de la rocade nord.

Pour rappel, et la source provient de l'enquête publique elle même, ce centre logistique génèrerai 240 000 mouvements de poids lourds par an (pour charger et décharger les colis) dont une partie passeront dans le secteur des Forges en provenance de l'échangeur Vierzon est, cela pour deux raisons : les poids lourds ne veulent pas utiliser l'autoroute entre Vierzon est et Vierzon nord et que la ville de Vierzon ne fait jamais respecter les interdictions de circuler de ces poids lourds dans les rues de nos quartiers.
 

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L
Lecteur curieux
20/11/2024 21:03
Devons nous nous inquiéter de l’information lue ce 20 novembre dans votre quotidien ?dans l’article concernant les entreprises récompensées, Combronde annonce la création d’une plateforme logistique de 100 000 m2 à Vierzon. Cela viendrait s’ajouter à la plateforme VIRTUO déjà contestée. Alors qu’en est il exactement ?
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J
JLM18
21/11/2024 17:36
VIRTUO c'est déjà un hangar de 82 000 ², doc 182 000 M² de hangars, soient 400 000 mouvements de PL à Vierzon. les riverains des principales artères de forges doivent vendre de suite !!!!

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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