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Vierzonitude

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Liste Un souffle nouveau pour Vierzon : au moins on est fixé sur son orientation

Publié par vierzonitude sur 2 Novembre 2024, 20:30pm

Liste Un souffle nouveau pour Vierzon : au moins on est fixé sur son orientation

La liste Un souffle nouveau pour Vierzon qui continue d'avancer masquée n'a plus rien à envier à l'extrême droite désormais. Déjà, avec la sécurité comme premier thème développé, on se disait que ce choix n'était pas anodin. Puis, au fil des commentaires et des réponses, sans pouvoir mettre des visages et des noms sur cette liste, on a pu mettre une philosophie politique.

Là, c'est maintenant certain avec le dernier post : "Rennes, Poitiers, Grenoble, Nantes, Montpellier, Clermont-Ferrand… Toutes ces villes qui défraient la chronique au quotidien, gangrenées par de graves faits de société, ont toutes un dénominateur commun : elles sont gérées par des maires écologistes et/ou wokistes."

Une chose est sûre : la liste n'est pas de gauche et cette façon d'interpeller l'écologie comme un passe-droit à la délinquance, ne fait pas preuve de beaucoup d'intelligence politique, sauf à draguer les extrémistes de tous poils. Et ce n'est pas de ce genre de discours dont a besoin Vierzon.

"Alors si vous ne voulez pas que demain, Vierzon allonge cette liste, il est grand temps de prendre un virage sécuritaire et de confier les responsabilités de la ville à la liste Un souffle nouveau pour Vierzon", lit-on encore. Maintenant,  'est clair. D'autant que "nous ne vous décevrons pas. Nous en prenons l’engagement solennel." Manque la levée des couleurs et le garde à vous sur fond de rangers et de bombers. Et là on a la panoplie complète.

 

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Commenter cet article
Ç
Ça se discute
03/11/2024 22:12
Chais, je dois comprendre chaos, ou plutôt un sentiment de chaos colporté par les complotistes d’extrême droite. Ça pourrait être drôle si la réalité était différente…. Mais les francocides sont malheureusement une triste réalité, ne vous déplaise
Répondre
Ç
Ça se discute
03/11/2024 14:33
Quel niveau d’analyse dans cet article… les rangers, les bombers … c’est à s’y méprendre une analogie avec le niveau d’avancée technologique d’un 2 temps diesel à boule chaude… <br /> Fort heureusement, les électeurs auront leur libre arbitre dans le secret de l’isoloir… du moins je l’espère
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V
vierzonitude
03/11/2024 19:50
L'analyse est du même niveau que celle de la liste qui veut faire croire au chais dans certaines villes.
F
Français!
03/11/2024 10:39
A!Ah!La voici la liste qui permettra le statut quo et les désistements à quelques semaines du scrutin!<br /> Le voici l'épouvantail qui donnera aux Insoumis une bonne raison de ne finalement pas présenter de liste en se ralliant à la majorité sortante et qui permettra à la mouvance PCF Macron compatible de rester aux affaires!<br /> En juillet dernier ces gens ont fait réélire Borne,Darmanin,Pannier Runnachier et d'autres bourreaux des retraites,de l'assurance chômage,des tarifs de l'énergie,des gens qui sont prêts à envoyer nos jeunes se faire tuer pour un conflit qui ne nous concerne pas.......pour faire barrage à la bête immonde!<br /> Donc en 2026 ce beau monde sera bien capable de nous refaire le coup du castorisme pour conserver ses positions.<br /> A Vierzon,pourquoi pas une alliance entre la majorité sortante et les sympathisants de mme Essayan?<br /> Unis aux dernières législatives,pourquoi pas unis aux prochaines municipales pour faire barrage aux Comités de salut du Peuple?
Répondre
L
Le vierzonnais
03/11/2024 09:04
Du coup, à part le bruit de bottes habituel et phantasmé, ce constat est vrai ou faux?
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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