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Vierzonitude

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Réajustement des lignes de bus : 130.000 euros de plus passés sous silence

Publié par vierzonitude sur 17 Novembre 2024, 12:08pm

Réajustement des lignes de bus : 130.000 euros de plus passés sous silence

La nouvelle délégation des bus qui n'en finit pas de faire parler d'elle pour sa mauvaise qualité de service fait débat. Difficile pour la municipalité de se dédouaner, on lit dans le Berry que  c'est "la municipalité, qui a pensé le réseau avec Transdev", dans l'optique de faire des économies alors que quatre ans plus tôt, l'ex-maire de Vierzon, devenu député, promettait aux Vierzonnais la gratuité des bus tout en sachant que c'était budgétairement impossible... Ce qu'on appelle, en langage simple, un mensonge.

Philippe Fournié, maire-adjoint P.S, a jeté un nouveau pavé dans la mare des transports. Sur les réseaux sociaux, il écrit : "Si le directeur général de la mairie veut être si précis dans ses réponses à la presse, il devrait rappeler que le surcoût est estimé à plus de 130000 euros par an…"

L'élu socialiste fait référence aux récents ajustements de la grille des bus que la presse a relaté, avec une ligne virtuelle qui devait être entièrement dévouée au transport à la demande et qui l'est beaucoup, avec un prix forcément à la hausse...

"Comme quoi avoir pensé qu’on pouvait baisser la participation financière de la mairie sans baisser le service était une erreur…", ajoute Philippe Fournié qui a récemment dénoncé l'autre projet fou du député : un pôle multimodale dans les anciennes halles de la Sernam près de la gare des halles qui sont en train de s'effondrer comme la belle unité de la majorité : les Socialistes disent ce qu'ils pensent et les Insoumis montent une liste !
 

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A tous les gros dégueulasses ...
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U
un autre
18/11/2024 20:11
130 000 € , une paille.
Répondre
C
Cincinnatus
17/11/2024 14:33
Bon, pour d'autres listes de gauche, les socialistes et LFI vont rentrer dans le rang d'ici les élections, en échange de places ou de promesses...
Répondre
C
Cincinnatus
17/11/2024 14:31
Une idée : que la maire de substitution demande le remboursement à l'Etat, c'est tellement plus facile de demander à autrui de réparer ses erreurs. En d'autres temps (ou toujours ?), elle aurait pu s'en prendre aux riches (sans les définir, surtout qu'elle y compte beaucoup d'amis...), à Dieu (Il a bon dos) ou... aux juifs. Ah non : c'est réservé à LFI maintenant.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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