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Vierzonitude

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Règlement de comptes à Ok L.F.I ! Et Vierzon dans tout ça ?

Publié par vierzonitude sur 23 Novembre 2024, 11:59am

Règlement de comptes à Ok L.F.I ! Et Vierzon dans tout ça ?

Le prochain conseil municipal de Vierzon promet d'être chaleureux. On assiste, depuis un certain temps, à un délitement de la majorité municipale qui n'est plus que l'ombre d'elle même. Les élus de la majorité se tirent dans les pattes, se tendent des pièges et préparent à la vue de tout le monde les prochaines échéances de 2026. Certains auraient ils senti que ce troisième mandat est celui de trop ?

Tandis que les socialistes savonnent la planche sans trop se gêner, les Insoumis se battent dans les tranchées. Le maire adjoint aux sports, Wendelin Kim, a été viré de LFI et met cette exclusion sur le dos de Thibaut Lhonneur qui lui monte une liste dissidente contre l'actuelle majorité; A moins qu'il ne joue le rôle de rabatteur pour l'ex-maire et député.

Pendant ce temps-là, le maire adjoint aux sports est mis à la porte sur la base d'un mensonge et cinq autres Lfistes du Cher sont victimes d'une purge comme savaient les mener les Staliniens de l'époque. Rappelons au passage qu'un élu écolo avait dû démissionner sous la pression de la majorité pour s'être élevé contre le projet de plateforme logistique géante.

Dès lors que Thibault Lhonneur qui mène la liste dissidente est lui aussi contre ce projet mais peut continuer à être rapporteur du budget, trahir sa majorité et ne pas être poussé à la démission. Une autre élu de la majorité a été poussée dehors d'Europe écologie les Verts pour la même raison sans espoir d'être réintégré.

Tout ça sent la politicaillerie à plein nez et ça promet pour 2026. Le problème c'est qu'à Vierzon, les égos et les carrières des apparatchiks ont toujours compté plus que l'avenir des simples citoyens de cette ville. On ne sait pas où en sera au soir du premier ou du second tour des élections municipales mais nous sommes bien partis pour que rien ne change car les élus en place ne veulent pas que ça change. Tant que la politique politicienne règnera en maître dans cette ville, il n'y aura aucun de faire autrement. Et c'est dramatique.

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Commenter cet article
A
Avant
24/11/2024 02:25
Quel mensonge a été porté contre l adjoint aux sports?
Répondre
C
Camarade CGT
23/11/2024 21:02
Il a choisi son camps car à Vierzon cgt=communiste .<br /> Il devrait travailler dans une vraie entreprise, comme ça il pourrait parler de la vraie vie.<br /> Il a fait quoi?<br /> Et non celle d’un opportuniste qui a choisi son camp pour faire carrière comme certains camarades à Vierzon.<br /> Sansu , Dumont, bernagout……..<br /> Et entre nous ils ont quoi pour Vierzon à part se gaver financièrement, de vrais communistes .
Répondre
G
Gepatouvu
23/11/2024 17:30
On se demande bien ce que pouvait faire à la France Insoumise le maire adjoint aux sports. Ce nettoyage arrive un peu tard mais c'est une bonne chose.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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