Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le prix de l'eau va-t-il exploser ?

Publié par vierzonitude sur 13 Décembre 2024, 12:29pm

Le prix de l'eau va-t-il exploser ?

"Nous apprenons lors des premiers échanges sur la régie communautaire de l’eau qu’un monde existe où le prix du m³ doublerait d’ici 2031", a expliqué Thibault Lhonneur, élu LFI, à propos du prix de l'eau à Vierzon qui risque d'exploser avec la création d'une régie communautaire. 

"Nous ne pouvons pas l'accepter. Nous continuerons de porter une tarification juste de l’eau, afin que celle-ci ne devienne pas prohibitive au point de fragiliser les budgets déjà contraints des familles vierzonnaises", a-t-il ajouté.

Etonnant pourtant, a expliqué une élue de la majorité : " Vous savez qu'au 1er janvier 2025 le transfert de compétence de l'eau part à la Communauté de communes un an avant la date butoir. Depuis le Premier ministre Michel Barnier a annoncé que cela n'était plus obligatoire, mais nous avons quand même décidé de maintenir ce transfert."

Et de faire subir aux Vierzonnais un prix de l'eau prohibitif parce que certaines communes de la communauté de communes n'ont pas investi au bon moment.

"Nous aurons l'occasion d'en reparler car nous aurons des coupes budgétaires et surtout en subvention, tout va être réduit, mais il serait bien que nous continuions les travaux et nous reparlerons
prochainement", a ajouté l'élue en question.

Dans le Berry républicain, François Dumon, conseiller municipal, mais aussi président de la communauté de communes Vierzon Sologne Berry (VSB), a répondu à de nouvelles remarques sur le transfert de la compétence eau de la ville à VSB (édition du 7 décembre).

"On a décidé de revoir ce qu’il nous était proposé. On va faire les travaux urgents dans les deux ans, et reporter les autres sur quinze ans." Aura-t-on l'assurance que le prix de l'eau restera le moins élevé du territoire ou avons-nous manger notre pain blanc ?

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Ouverture de Planète Wok le 27 janvier
Ouverture de Planète Wok le 27 janvier
Les Belles rencontres de Vierzonitude
Les Belles rencontres de Vierzonitude
Un peu d'esthétisme bon sang...
Un peu d'esthétisme bon sang...
L'autrice Pascale Dietrich a vu Vierzon !
L'autrice Pascale Dietrich a vu Vierzon !
Qui ose aller se promener dans les rues noires de la ville ? s'interroge une élue de l'opposition
L'archive que la maire de Vierzon ne ressortira jamais
Commenter cet article
D
Des dingues
13/12/2024 21:43
Agissez! Un risque de ce genre doit être évité maintenant! La cécité et le dogmatisme de la comcom et des autres doivent cesser tout de suite. Il n'y a pas à débattre! Vierzon n'est pas Paris!
Répondre
P
PenséesEparpillées
13/12/2024 19:48
Je suis vraiment préoccupé par la situation de l'eau à Vierzon. <br /> Une hausse drastique des prix pénaliserait les familles déjà en difficulté. Il faut une gestion transparente et équitable pour un avenir stable.
Répondre
M
M
13/12/2024 14:26
Il est où le temps pas si lointain où un candidat au municipal, un certain Nicolas (devenu député) avait basé sa campagne sur le prix de l'eau et la re-municipalisation de celle-ci. D'ailleurs on en est où du recouvrement des impayés ?
Répondre
O
Oui
15/12/2024 10:10
Un élément de plus à inscrire dans la colonne du passif (déjà bien remplie) de ce personnage.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents