J'ai pleuré. Je ne sais plus si c'est de rire, de tristesse ou de colère. Mais j'avais les yeux mouillés en lisant le Berry. Rendez-vous compte, ai-je lu "c’est la première fois que je m’exprime ici sans être étiqueté LFI", a dit un élu ex-LFI qui s'était fait virer. Quelle douleur de constater que dans un conseil municipal, les élus nous parlent de leur petite boutique politicienne, de leur petit problème d'étiquette.
3591 électeurs seulement, sur 18.046 inscrits ont voté pour les actuels élus, ce qui signifie qu'au lieu de pleurnicher sur leur nombril, ce qui doit intéresser le proche cercle familial quelques amis, tout au plus, ils feraient mieux d'utiliser leur salive pour servir les Vierzonnais, c'est leur rôle.
Au lieu de cela, on lit dans les colonnes de la presse locale, ce genre de déclarations d'élus qui prennent du temps pour parler d'eux-mêmes. Justement, ce sont les étiquettes qui ont mis Vierzon dans la situation dans laquelle elle est, où la politique politicienne gère le territoire à la place d'idées intelligentes.
Alors, la prochaine fois qu'un élu a un trou à sa chaussette, un caillou dans sa godasse ou autre sujet dont on se fout comme de notre première couche, pensez que 15.000 Vierzonnais n'ont pas voté pour vous. Mais qu'il faut quand même que vous agissiez pour eux.
Et pensez à mettre des mouchoirs en papier à côté de la bouteille d'eau, sur les tables du conseil municipal, des élus qui se font moucher, c'est toujours ça de pris.