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Vierzonitude

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34.000 euros de subventions supplémentaires pour le commerce vierzonnais en 2020

Publié par vierzonitude sur 26 Septembre 2020, 15:33pm

34.000 euros de subventions supplémentaires pour le commerce vierzonnais en 2020

La communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry et Villages de la Forêt, dans le cadre de sa compétence « politique locale du commerce et soutien aux activités commerciales », a souhaité développer un lieu qui centralise l’ensemble des services et prestations mise en œuvre envers les commerçants artisans et porteurs de projet. La société d'économie mixte de Vierzon (SEM VIE) a donc mis en œuvre une fabrique laboratoire du commerce, intitulé « FAB LAB Commerce », en louant, dans ce cadre, un local commercial situé 1bis, rue Foch à Vierzon (18100).

FAB LAB Commerce » doit être un véritable lieu d’expérimentation, de développement et de promotion du cœur de ville de Vierzon, permettant la création de projet et de reprise d’activité et facilitant les mises en relation avec les structures spécialisés en partenariat avec le responsable du service économie de la communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry et Villages de la Forêt qui apporte son concours financier à la SEM VIE.

Ce concours financier, au travers d’une convention pluriannuelle d’objectifs prend la forme d’une subvention d’un montant total de 143 805,00 € HT soit 172 566,00 € TTC (taux de TVA 20 %) pour la totalité de la durée de la convention répartie selon les années de la
manière suivante : 46 793,00 € HT en, 2018, 47 926,00 € HT en 2019 et 49 086,00 € HT en 2020.

Mais la communauté de communes a réalisé un avenant à la convention, modifiant le montant de la subvention attribué au titre de l’année 2020 comme suit : 83 246,00 HT au lieu de 49 086,00 HT en 2020.

Inauguration officielle du Comptoir du Commerce ce mercredi soir en présence des élus de la Ville de Vierzon, des élus...

Publiée par Comptoir du Commerce Vierzon Sologne Berry sur Jeudi 3 septembre 2020

De son côté, l’Office du Commerce et de l’Artisanat de Vierzon a pour but de contribuer à améliorer l’attractivité commerciale et artisanale de la ville de Vierzon et de sa périphérie, et de concourir à l’amélioration de son attractivité, dans un souci d’équilibre et de complémentarité. Afin de lui permettre de financer son programme d’animations 2021, l’Office du Commerce et de l’Artisanat de Vierzon (OCAV) a sollicité la Communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry et Villages de la Forêt l’attribution d’une subvention de 20 000 euros.

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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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