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Vierzonitude

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5 millions d'euros (hors taxe) pour restaurer les sept dernières nefs de la Française

Publié par vierzonitude sur 26 Juin 2024, 13:03pm

5 millions d'euros (hors taxe) pour restaurer les sept dernières nefs de la Française

La communauté de communes de Vierzon a décidé de réhabiliter le clos et le couvert des sept dernières travées du bâtiment industriel B3. Coût de l'opération : 5.062.142 euros (coût prévisionnel). 

La communauté de communes va donc demander des subventions à la Région pour un million d'euros, à la direction régionale des affaires culturelles pour 844.285 euros, au Fonds vert pour 1.163.396 euros, à l'union européenne pour 600.000 euros.

La communauté de communes financera ce projet à hauteur de 1.454.461 euros.

 

 

Par ailleurs, la mission de maîtrise d'œuvre pour la réhabilitation du clos et du couvert des sept dernières travées du bâtiment industriel B3 de la Société Française a été attribué le marché au cabinet vierzonnais Quatro architecture. 

Pour la tranche ferme :  138 279,96 euros TTC, pour la tranche optionnelle 1 :  80 663,32 euros TTC et pour la tranche optionnelle 2 :  110 294,72 euros TTC soit un total de 329.236 euros.

Une première tranche de travaux a été réalisée en 2014/2015. Ces travaux comprenaient la réhabilitation des trois premières travées pour l’installation du bowling.

Une deuxième tranche de travaux a été réalisée en 2020/2021. Ces travaux comprenaient la réhabilitation des quatre travées pour l’installation du Campus Numérique

Le reste du bâtiment (7 travées restantes), abandonné depuis de nombreuses années, ne présente plus une étanchéité acceptable. Les couvertures ont été détruites par les intempéries. Les chéneaux ne sont plus étanches et l’eau ruisselle aux raccordements entraînant la corrosion des structures sous jacentes. Les raccordements verrières/toitures ne sont pas étanches et de nombreuses verrières verticales (entre travées hautes et basses) n’ont plus de vitrage.

L’enveloppe prévisionnelle des travaux devra comprendre la rénovation de la façade sud, la rénovation de l’ensemble de la structure métallique, la rénovation des couvertures y compris réseau eaux pluviales (chéneaux, descentes, tranchées dallage…), l’installation d’exutoires de désenfumage y compris sur la travée CD dont le clos et couvert a été réalisé lors de la 2ème phase de travaux (Campus Numérique), la défense incendie externe avec une étude sur la récupération des eaux pluviales.

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J
JAUG
02/10/2023 12:31
En valeur absolu, la rénovation coûte cher, en valeur relative, comparée aux 50 à 60 millions, au bas mot, de la construction du Hangar Virtuo, c'est donné ! On pourrait comparer avec d'autres mesures, le prix du m2 de location des premier lots loués au prix du m2 d'un appartement neuf en location à Vierzon, le prix des investissements pour amener les camions à Vierzon aux coûts de la rénovation du B3.<br /> La Comcom assène souvent des valeurs brutes sans jamais faire de pédagogie tout simplement pour dire comment elle va permettre un bon retour sur investissement, pas seulement financier, mais aussi social, environnemental.<br /> Un autre exemple, la Comcom avec son adjointe en charge de l'environnement, s'est-elle posé la question d'étudier l'installation de panneaux solaires sur les bâtiments qu'elle rénove ? Chez Virtuo, c'est obligatoire, c'est la loi, à la Comcom, on regarde ailleurs !<br /> On pourrait en faire un roman !
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F
Fastbernie
12/04/2023 15:47
Est-ce que cette somme rondelette permettra de nettoyer les titanesques et immondes poutres de béton à l'extrémité du B3? C'est aussi spectaculaire qu'affligeant dans leur état actuel. C'est cher? Sûrement moins que de viabiliser le Parc Technologique de Sologne pour dérouler le tapis rouge à Virtuo!...
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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