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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


60.000 euros de subvention de plus pour le VFC, rien pour l'aide à la scolarité

Publié par vierzonitude sur 18 Janvier 2023, 17:33pm

Le 3 février 2022, le conseil municipal  approuvait une convention signée le 2 mars 2022 entre la ville et le Vierzon Football Club, portant attribution, au titre de l’exercice 2022, d'une subvention de fonctionnement 2022, d’un montant de 140 000 euros, versé en deux fois : 70 000 euros, en février 2022, pour la saison 2021/2022; le solde, d’un montant de 70 000, en mai 2022 pour la saison 2022/2023. On remarquera que les Prédateurs touchaient 40.000 euros en 2022, ils en toucheront 50.000 en 2023.

Mais un avenant avait attribué au VFC une subvention supplémentaire, dans le cadre de l’évolution du club « VFC », en Nationale 2, d’un montant de 30 000 euros. Le montant global de la subvention de fonctionnement 2022 figurant à la convention, en date du 03 février 2022, était ainsi porté à 170 000 euros. Mais comme l'inflation est passée par là, les élus de Vierzon devront voter une subvention de fonctionnement de 200.000 euros au VFC pour 2023, soit une hausse de 60.000 euros d'un coup. 30.000 euros de plus, ça fait cher la prime de match ! En revanche, la hausse voulue par certains élus de l'aide à la scolarité reste au même tarif, malgré l'inflation.

 

Un billard à 586.816 euros tout de même - Vierzonitude

Un billard à 586.816 euros tout de même - Vierzonitude

" C'est beaucoup mieux ! Finis les faux rebonds. Pour les tacles, c'est parfait. Ce terrain, c'est plus qu'une galette, c'est un billard ! " A 586.816 euros les travaux de la mise aux normes du ...

http://www.vierzonitude.fr/un-billard-a-586.816-euros-tout-de-meme.html

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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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