La vente, par la ville de Vierzon, de la maison de Célestin Gérard, le créateur du machinisme agricole, pour 180.000 euros à un privé, n'est pas une simple affaire immobilière d'un proprio qui vend son bien. Pour les élus de Vierzon, c'est comme la vente d'une simple boutique. Il est essentiel de ne pas les laisser faire. "Les", ce sont les élus qui ont pris cette décision. Jusqu'en octobre, Vierzonitude va tenter de cristalliser les opposants à cette vente scandaleuse. Car c'est en octobre que la vente de cette maison doit être acter par le conseil municipal. D'ici là, il est urgent de se mobiliser.
C'est comme la vente d'une simple boutique. La maison de Célestin Gérard était, jadis, détenue par la Société d'économie mixte de Vierzon, bras armé de la ville de Vierzon, dont la présidente est la maire de Vierzon. Cette maison, sur décision de l'ancien président de la Sem-Vie qui était aussi maire de Vierzon, a intégré le patrimoine municipal. Et maintenant, la ville veut céder cette maison à un privé. Rappelons que lorsque le restaurant Le Champêtre de Vierzon s'était retrouvé dans les difficultés financières, la Société d'économie mixte avait racheté les murs pour 100.000 euros...
Pour sauver cette maison des griffes du privé, pourquoi la communauté de communes de Vierzon qui est déjà propriétaire de l'ensemble du site de la Société-Française, n'achète-t-elle pas à la ville de Vierzon (ce ne serait pas la première fois que ce genre de choses se déroule) la maison de Célestin Gérard pour qu'elle reste dans le domaine public ? Après tout, la communauté de communes a bien préempter les locaux de la pharmacie du Forum république pour 212.000 euros, afin de construire un port urbain évalué à 5,4 millions d'euros...
De plus, si la ville de Vierzon n'a pas la vocation d'être la propriétaire d'un restaurant, cette compétence va très bien à la communauté de communes qui, elle, s'occupe du commerce en rachetant des pas-de-porte et en les restaurant pour les relouer. Sinon, elle pourrait aussi céder cette maison pour l'euro symbolique. Mais une communauté de communes qui s'est offerte un bâtiment à 297.000 euros pour y loger l'office de tourisme (sans les travaux) et les locaux d'une pharmacie pour 212.000 euros, ne peut pas faire la grimace pour s'offrir une maison à 180.000 euros et qui plus est percevoir les loyers du restaurant qu'elle abrite.
Toutes les solutions n'ont pas été envisagées et la ville continue de faire la sourde oreille. Surtout, sa forte tête sans vouloir discuter.