Le 3 septembre dernier, la presse locale écrivait ceci, à propos des travaux du campus numérique : "Et aucune plus-value", pour ce chantier de 4.067.670,17 euros, qui doit être livré en mai 2023. Quelques jours plus tard, dans une interview à la presse locale, le président de la communauté de communes, qui plaide pour la retraite à 60 ans mais refuse de la prendre à bientôt 70, nous apprend tranquillement que les travaux du campus numérique au B3 de la Société-Française ont augmenté de 2%, plus de 80.000 euros supplémentaires dans un projet glouton désormais de plus de quatre millions d'euros (hors rénovation du bâtiment, déjà réalisée), avec des subventions de 1,75 million de l’État, de 700.000 euros de la Région Centre-Val de Loire, et de 450.000 du Département.
Quand s'arrêteront ils ? Et avec notre argent ? Jusqu'à quand, laissera-t-on des élus gérer une ville aussi mal qu'ils ont été élus, justement ? Comment peut-on imaginer un système démocratique dépourvu de pare-feu et qui laisse des élus en roue libre ? Leurs promesses ne valent plus rien. Même au marché aux puces, elles ne trouveraient pas preneurs, sauf pour tapisser un fond de cageot.
Comment croire des élus qui nous promettent 300 élèves en 2023 quand ils nous ont promis l'arrivée de deux écoles parisiennes à Vierzon pour lesquelles ils ont dépense 475.000 euros pour zéro élève ? Comment croire des élus qui promettent, au doigt mouillé, trois cents emplois sur la future plateforme logistique prévu sur le parc technologique le long de la rocade nord dès lors qu'ils sont incapables de savoir quelle entreprise va s'y installer ?
Comment croire à leur parole, juste teintée pour faire durer leur pouvoir ? Comment croire le président de la communauté de communes qui a saccagé le centre-ville de Vierzon en permettant la construction du Forum république ? Depuis de nombreuses années, ils expliquent n'avoir jamais assez de financements publics, jamais assez de subventions, jamais assez d'argent de l'Etat. Mais pour quels résultats ?