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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Ils viennent camper à Bellon avec des armes !

Publié par vierzonitude sur 1 Septembre 2016, 11:59am

Vierzonitude vous narrait le rififi, jeudi dernier, au camping de Bellon, avec des gens du voyage qui sont venus du Nord pour camper à Vierzon et qui se sont affrontés à la police vierzonnaise. La presse locale explique qu'après une perquisition, la police a mis la main sur cinq armes. Camper avec des flingues, c'est logique... On apprend aussi que : "Pour empêcher l’accès des forces de l’ordre, les protagonistes ont bloqué et détérioré la porte d’entrée du site. Le lendemain matin, la police a procédé à la perquisition des caravanes. Ni enregistrées ni déclarées, les armes découvertes ont été saisies.
Amenés au commissariat de police, trois hommes appartenant au groupe ont refusé leur audition. La procédure suit son cours et a été transmise à la police rouennaise, en attente d’une réponse pénale. " Tout est donc normal....

Vierzon : des armes saisies dans des caravanes au camping

Vierzon : des armes saisies dans des caravanes au camping

Une perquisition a été menée, par la police, dans six caravanes appartenant à des gens du voyage et stationnées au camping de Vierzon, vendredi dernier. Les fonctionnaires y ont découvert pas...

http://www.leberry.fr/cher/actualite/pays/pays-de-vierzon/2016/09/01/vierzon-des-armes-saisies-dans-des-caravanes-au-camping_12053265.html

Ils viennent camper à Bellon avec des armes !

Une lectrice de Vierzonitude nous écrit ceci : "nous avions réservé pour ce soir (NDLR : vendredi) à la Paillotte, au camping de Bellon, afin d'y passer la soirée avec nos enfants. Nous venons de recevoir un appel de la Paillotte nous disant que cela ne serait pas possible car ils ont eu un arrêté de fermeture pour ce soir suite à des problèmes avec les Gens du Voyage. C'est encore "l'honnête citoyen" qui se voit pénalisé....."

En effet, il y a eu du rififi au camping de Bellon, jeudi soir. Un tapage nocturne sur fond d'alcool qui a dégénéré avec des gens du voyage venus de la région du Nord a perturbé la quiétude touristique du camping des bords du Cher. Suffisamment pour que la police intervienne, qu'un fonctionnaire se fasse bousculer et tente de ramener le calme, ce qui ne fut pas facile. Du coup, le restaurant la Paillotte est exceptionnellement fermé ce vendredi soir mais il rouvrira normalement samedi. On devrait pouvoir entendre à nouveau le peu d'eau qui coule dans le Cher...

Je tiens à préciser que la paillote n à pas été fermé par arrêté mais conseillé de fermer pour la sécurité et la tranquillité et de la clientèle
La gérante de la paillote

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R
r 1
01/09/2016 22:51
J étais moi aussi vendredi à Bellon et sans appriories j ai vu six familles écourter leurs vacances jusque là tranquille en quittant les lieux pour manquement du règlement intérieur tout en payant leurs séjours. ILS ont également perdu leurs armes et en subiront les conséquences juridiques et pour couronner le tout une tripoter d enfants en garderont un mauvais souvenir. Je trouve que les gens du voyages ne s en sortent pas si bien que sa !
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R
r.1
01/09/2016 22:38
Les gens du voyage ne sont pas méchant. Juste impressionnant. Un homme alcoolisé le vins brutal est dangereux qu il soit du voyage ou pas. Ils ont été obligés de quittés le camping pour manquement au règlement intérieur. Ils ont réglés leurs séjours, perdus leurs armes, et subiront les conséquences de leurs actions ultérieurement. Je trouve que c déjà pas mal.
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A
Alexandre
27/08/2016 14:01
Nous étions à la plage du Bellon jeudi denier et effectivement... les jeunes manouches en bande commençaient à brailler fort.... Encore bravo au resto... on mange beaucoup pour rien dans un cadre super.
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L
le vivre-ensemble
27/08/2016 00:47
a de beaux jours devant lui.. certaines personnes ne servent pas à autre chose qu'à pourrir et détruire ...
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J
Jag
26/08/2016 23:05
Jamais de problèmes de sécurité avec les gens du voyage à Vierzon ....tout va bien, dormez tranquilles braves gens, le maire veille sur vous ....<br /> Ils ont quitté Vierzon-Villages ?
Répondre
P
pagnelfou
27/08/2016 16:44
Oui,ils ont quitté Village...mais l'alcoolisme,les incivilités ,les dégradations sont toujours bien présents...mais alors?....

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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