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Vierzonitude

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L'ex-station-service de l'avenue Vaillant : on attend que ça explose ou on neutralise les cuves au choix !

Publié par vierzonitude sur 16 Août 2015, 17:40pm

L'ex-station-service de l'avenue Vaillant : on attend que ça explose ou on neutralise les cuves au choix !

Ce post est paru en septembre 2013. Et depuis rien ! Y-a-t-il danger ? Selon les propriétaires de l'ancienne station-service de l'avenue Edouard-Vaillant, la réponse est oui. Un grand oui. Sauf qu'aujourd'hui, ce danger potentiel ne semble défriser personne. Qu'un hôtel d'une trentaine de chambres se trouvent à proximité de cuves à carburant vides remplies ou qui se remplissent de gaz, ne fait frémir le cil de personne. Pourtant, cette situation mine les propriétaires. Le dernier locataire sous l'enseigne Central Auto a cessé son activité à la fin de l'année 2012. Les pompes ont été démontées, ce lieu ne deviendra plus jamais une station-service mais il, y a toujours les cuves....

L'ex-station-service de l'avenue Vaillant : on attend que ça explose ou on neutralise les cuves au choix !
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http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2009/10/26/1760040_quatre-condamnations-apres-l-explosion-de-la-station-de-lavage.html

C'est au locataire de s'acquitter de cette tâche.Malgré des mises en demeure, des lettres recommandées, malgré des initiatives prises par les propriétaires auprès de la Préfecture du Cher, de la sous-préfecture de Vierzon et de la mairie de Vierzon, la situation est un immense statu-quo. Pour information, les cuves peuvent contenir jusqu'à 70.000 litres de gaz... Le 17 décembre 2012, la Préfecture du Cher prenait un arrêté mettant en demeure la société Central Auto afin de respecter les dispositions du code de l'environnement. Le délai de deux mois est largement dépassé et aucune des prescriptions décrites dans l'arrêté n'a été suivie d'effet...

L'ex-station-service de l'avenue Vaillant : on attend que ça explose ou on neutralise les cuves au choix !
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B
Bezant
10/04/2015 06:52
Quand un locataire se dérobe à ses obligations, il n'y a plus que le propriétaire pour les assumer... Combien de propriétaires sont obligés d'assumer les dégâts ou dégradations causés par de mauvais locataires !
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M
macadam
15/11/2017 11:48
faut pas dec.. les cuves appartiennent au propriétaire ; c'est donc à lui de les faire neutraliser surtout si elles ont à simple paroi. il a été bien content de toucher des loyers pendant un certain temps
L
Liberte
09/04/2015 21:37
Tous le monde le connais le locataire qu'il paye
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P
Paul
08/08/2014 13:04
Comment suprimer la concurrence je trouve cela petit ....... Le propriétaire à la responsabilité de ses cuves d'ailleurs ils les à exploitées pendant des années cela me paraît logique qu'il dépollue ses cuves et l'ensemble de son terrain pollué depuis des années comme tous les terrains ou presque des garagistes vierzonnais. Terrain exploité ou sur les anciens terrains des anciens garages fermé ou déménagé . Il ne faut pas oublier les casses auto ou aujourd'hui fleurissent des zones pavillonnaire ou des futures zones commerciale. Et oui les ellus doivent aussi respecter la terre , la collectivité, et même la république.
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B
Bezant
07/08/2014 08:12
"En passant", si malgré les mises en demeures il n'y a pas de solution du côté de ce locataire indélicat ou en faillite, ce n'est pas à la collectivité publique de suppléer mais au propriétaire d'assumer cette situation... Cela fait partie des revers d'une location... On ne peut pas gagner à tous les coups !
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A
Annie VIGIER
07/08/2014 17:12
Il n'y a pas mise en danger de la vie d'autrui ? Les anciens exploitants, qui exercent toujours une autre activité sur Vierzon, seraient donc civilement responsables. Et ils ne sont par ailleurs ni anonymes ni insolvables.
E
en passant
29/09/2013 21:36
une société qui arrête son activité sûrement car elle ne réalise pas le chiffre d'affaires nécessaire a-t-elle encore assez de liquidités pour payer de tels travaux? plutôt que d'acheter une<br /> église, la mairie devrait s'approprier ce dossier urgent pour la pollution et surtout la sécurité!!! tant de gaz à côté d'habitations et sur une route passagère vaut bien plus qu'une mise en<br /> demeure... c'est une urgence!
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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