Le cinéma de Vierzon construit par la Société d'économie mixte ne s'équilibre qu'avec une subvention annuelle. En 2014, elle était de 22.640 euros, l'année précédente de 29.000 euros. S'ajoute un prêt, par la ville de Vierzon, pour la numérisation des salles. Sans ces aides, le cinéma de Vierzone existerait-il encore ? Ca donne à réfléchir, non ? Un cinéma subventionné pour continuer de focntionner. Alors un bowling... Sauf que le bowlingne sera pas subventionné en cas de difficulté, du moins on espère... Il l'a déjà été largement, avec 3,5 millions d'euros d'argent public, tout payé y compris la mezzanine, le plafond isolant, tout. Le contribuable vierzonnais est généreux; la ville a beau dire d'explique que la ville n'a ps donné 3,5 millions mais d'où vient l'argent des autres collectités ? Des impôts, non ? Certains misent aussi sur une hausse de la fréquentation du cinéma grâce au bowling. dans une ville où le pouvoir d'achat est au ras des pâquerettes, on peut croire à tout !
Cette information, contenue dans une délibération du dernier conseil municipal, a eu la malchance de passer au travers des mailles du filet. Dommage. Elle n'est pas en soit rassurante, ni incriminante pour le cinéma. Elle reflète juste une situation donnée dans un temps donné. En 2013, la fréquentation nationale mais aussi locale, a baissé. C'est-à-dire, moins de spectateurs dans les salles, en France et à Vierzon, histoire de dire que le malaise n'est pas seulement local. A l'origine, le pari de construire un nouveau cinéma, a vu le jour dans la fermeture de l'ancien. Et, privée de salles obscures, Vierzon dégringolait dans les abysses de la ville aculturée. Dotée d'un théâtre peut-être, mais privée d'un cinéma. Le cinéma est à la fois, un gage de divertissement mais aussi de culture. La majorité d'alors fait le pari de construire ce cinéma dans la partie béton de la Société-Française.
Et sous tutelle municipale, le cinéma voit le jour, à la condition que la ville crache, chaque année, au bassinet, si nécessaire, si le cinéma n'a pas équilibré son budget. Sans cette garantie, pas de cinéma. Quel exploitant aurait osé une construction à Vierzon ? Des années plus tard, le cinéma peine à assurer sa propre survie. La preuve : la subvention d'équilibre qui ne devait pas dépasser les 8.000 euros s'élévera finalement à presque 30.000 euros. Ajoutons que, sans un crédit de la ville, les salles ne seraient pas équipées en numérique. Qui constesterait aujourd'hui, la présence de ce cinéma, sous les conditions sus-nommées ? Et de sa part culturelle avec Ciné-Rencontres et ses nombreux débats ? Combien de Vierzonnais pour ne parler que d'eux, en avaient assez d'aller à Bourges pour voir des films même si le Mac-Nab avait été équipé d'un écran, un pis-aller. Le contexte, on le voit donc, est difficile, pour le cinéma. Pourtant, le cinéma... Denrée devenue onéreuse, quand il s'agit de regarder un film en 3 D... Le cinéma de Vierzon n'est pas encore rentable. Alors, juste, pour la comparaison, imaginez un bowling... On en reparlera, c'est évident, on en reparlera....