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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le député verse 2.000 euros par mois à son parti, 1.000 de moins qu'en 2013 !

Publié par vierzonitude sur 20 Juin 2016, 15:27pm

Catégories : #Député

Le député verse 2.000 euros par mois à son parti, 1.000 de moins qu'en 2013 !

En avril 2013, le maire et député de Vierzon, dévoile, dans la presse locale, ce qu'il reverse mensuellement au Parti communiste sur ses indemnités de député : près de 3.000 euros ! Trois ans plus tard, le même député-maire de Vierzon répond à une question des élèves de primaire de l'école du Colombier: "combien êtes-vous payé à l'Assemblée nationale ?" Réponse du député vierzonnaise : "5.500 euros par mois. Mais je reverse 2.000 euros à mon parti politique." Fichtre, il y a du ou dans la corde à finance : en 2013 c'était 3.000 et maintenant c'est plus que 2.000. Faut dire que le député-maire est plus proche de Mélenchon que du patron du P.C, ça peut expliquer le fait qu'il ait taillé dans sa cotisation. Nos petits Vierzonnais ont-ils le sens des valeurs pécuniaires ? 2.000 euros, ce n'est pas une paille, c'est beaucoup, beaucoup plus qu'un simple SMIC. Et puis surtout, personne ne lui demandait, au député, de nous énumérer ses charges mensuelles. Est-ce pour justifier qu'il gagne 5.500 euros par mois (sans compter l'IRFM, l'indemnité représentative de frais de mandat plus de 5.300 euros nets et son indemnité de maire de Vierzon) que tout de suite derrière il ajoute qu'il verse 2.000 euros à son parti ? 2.000 euros, il y a des smicards qui seraient heureux avec ça. Oui, oui, nous sommes bien dans une ville de gauche, de gauche radicale même où le fait de défendre les plus démunis vous classe dans les 10% des Français les plus aisés. Et toujours aucun ouvrier à l'assemblée nationale.

La permanence invisible à Vierzon

 

Le mystère est entier. Le suspense est à vif.

Les interrogations sourdent sur les récifs.

Pourquoi tant de non-dits, pourquoi un tel silence

Autour d'une question : où est la permanence ?

 

Depuis son élection, où seul, il put gagner,

Gommant ainsi le risque de l'adversité,

Notre parlementaire a refusé le bail

De son prédécesseur, passionné par le rail.

 

Jadis, souvenons-nous, dans un appartement

Jean-Claude Sandrier,  rue de la République,

Plutôt dans l'avenue, et c'est beaucoup plus chic,

Possédait un bureau qui n'était pas bien grand.

 

Mais en bas de l'immeuble, une plaque vissée

Rapportait la fonction et le nom de l'élu.

Nous savions tous, qu'ici, vivait le député,

L'adresse de son antre nous était connue.

 

Depuis, son successeur, d'un vif coup de torchon,

A décidé de battre en brèche la tradition.

Car l'élu de Bourbon est maire de la ville

La mairie peut ainsi boire, d'attente, les files.

 

Seulement, les fonctions, certes complémentaires,

De premier magistrat et de parlementaire,

N'ont pas, à moins que l'on nous prouve le contraire

Les mêmes origines, disons, budgétaires.

 

Le député reçoit, en direct, chez le maire,

Ce n'est pas, disons-le, une bien grande affaire,

Puisque les deux fonctions habitent un seul homme :

D'un unique pommier tombent donc deux pommes.

 

On peut même penser à des économies,

Ce qui, en temps de crise, est un geste béni.

Pourquoi le Vierzonnais doit-il ainsi payer

Pour la fonction de maire et celle de député ?

 

Pourquoi le député reçoit dans sa mairie

Alors que le second diffère du premier ?

Le maire est-il alors, au moins dédommager

De l'occupation des lieux par le député ?

 

Car chaque citoyen sait que la République

Est une généreuse, très généreuse fille,

Permettant à l'élu du peuple, c'est logique,

De faire son travail sans tendre sa cébille.

 

Il reçoit, pour le coup, et ses indemnités,

Et d'autres destinées, à tous ses assistants,

Ainsi qu'une enveloppe, bien remplie de billets,

Pour se loger, s'il veut, très confortablement.

 

Pourquoi le député, à Bourges, non Vierzon,

A-t-il décidé de louer une permanence ?

Bourges mérite-t-elle d'un élu de Bourbon,

Qu'il daigne, d'un pied-à-terre, lui faire allégeance ?

 

Ainsi les Vierzonnais doivent entretenir,

Un National, en plus de ses élus locaux.

Au moins, on voit ainsi, où passent les impôts :

Squatter la mairie. Non, cela doit finir !

 

On espèrera qu'au nom de la transparence

Le député tendra les factures au maire.

Si la mairie devient lieu de la permanence,

Où vont les indemnités du parlementaire ?

 

Permettez, en ces temps, de serrage budgétaire

Qu'au moins, un citoyen, se pose la question.

Si nous avions les avantages parlementaires

Nous ferions fi de toutes ces interrogations.

 

Comme nous n'avons pas ce très grand privilège

D'être, de la fonction, et des indemnités,

Des cumulards qui font monter leurs oeufs en neige

Pour le bon gâteau qu'ils ne nous font pas goûter.

 

Nous avons, sur ce thème, l'impôt bien trop meurtri.

Le défaut des grippe-sous : l'euro près du bonnet,

Nous n'avons pas le pouvoir de nous dédoubler

Deux fonctions dans un lieu pour des économies 

 

Qui hélas, ne profitent que très peu aux autres.

Pourtant, les députés ne sont-ils pas apôtres

De la bonne parole... aux actes incertains.

Mais la place est si chaude. On oublie d'où l'on vient.

 

perm



 
Dans sa lettre du député d'octobre 2012, euréka. Un numéro de téléphone et une adresse, à l'hôtel de ville.

 
adresse 0

 

Etrange... Car si l'on consulte l'annuaire, en ne mettant que l'adresse, 2 rue Galilée, c'est-à-dire, la permanence du P.C, on tombe sur ceci :

 

 adresse



Le même numéro de téléphone que la permanence sensée être en mairie (on tombe bien sur un répondeur qui dit que l'on est sur le répondeur du député),le même numéro de fax mais pas la même adresse. Le 2 rue Galilée, c'est en fait, le siège local du P.C, face à la mairie. A moins d'un tunnel entre les deux, on en sait toujours pas si la permanence du député se situe dans les locaux de la mairie ou dans les locaux du P.C. Pourtant, on ne comprend plus très bien. Car lorque l'on cherche véritablement le siège vierzonnais du Parti communiste, on tombe sur l'adresse ci-dessous où le siège du P.C n'est plus rue Galilée mais rue Armand Brunet....

 

 adresse 2


 

Et quand on cherche sur l'annuaire, (tapez permanence du député de Vierzon)on trouve bien le document ci-dessous. Donc, si l'on comprend bien, la permanence du député ne se situerait pourtant pas dans les mêmes locaux que le Parti communiste puisqu'il y a deux adresses différentes, mais si l'on regarde bien, le 2 rue Galilée et le 28 rue Armand Brunet, c'est le même immeuble ! Et il serait étonnant que le P.C qui occupe le premier étage soit dans les mêmes locaux que l'auto-école qui occupe le rez-de-chaussée...

 adresse 7


 

En fait, le numéro 2 de la rue Galilée, est une société civile immobilière dont le gérant est François Dumon, également maire-adjoint depuis que l'ex-gérant est devenu député du Cher.

 

adresse 4
 

Cette SCI a pour vocation, la location de terrains et d'autres biens immobiliers.

adresse 5
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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J
ah zut ! je croyais que le plafond des dons et cotisations à un parti politique était limité à 15000 euros par an et par foyer fiscal.le sujet mérite d'être creusé, le montant des dons ne peut d'autre part dépasser 20% des revenus. <br /> enfin dans tous les cas ça en fait du crédit d'impôt la vache!
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B
J'ai arpenté ce matin l'avenue de la République pensant que Vierzonitude tiendrait un stand de muguet pour soutenir les oeuvres du PCF (comme le fait chaque mois le député mais avec beaucoup plus<br /> de moyens) mais je n'ai rien trouvé... Il faut dire que le PCF vierzonnais n'a pas besoin de porte-bonheur. Il en a déjà deux en fait (comme saint Couillon) : ses alliés socialistes qui lui servent<br /> de strapontin à chaque élection et son opposition suffisamment dispersée pour lui dérouler un beau tapis... rouge !
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V
<br /> <br /> Si Vierzonitude avait vendu du muguet, c'eut été uniquement pour son compte.....<br /> <br /> <br /> <br />
L
Quelle générosité avec notre argent, celui des contribuables ? Quand allons nous stopper ces gaspillages ? Et on cherche comment réduire le déficit du pays ? Il est vrai que si tous les Français<br /> touchait 13000 € pas mois, qui ne serait pas volontaires pour reverser le montant de plus de 2 smic à n'importe quel organisme ? Pourquoi pas pour remblayer le cratère laissé par tous ces<br /> parlementaires irresponsables du déficit public depuis si longtemps ...
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A
Plutôt que les patrimoines , comme il serait intéressant de connaître les déclarations d'impôts de nos chers élus !<br /> Les lois de défiscalisation ..Sellier...etc...permettent pour certains de ne pas payer d'impôt et on comprend que certains ministres ont indiqué avoir des dettes ...ben oui on s'endette pour<br /> acheter un bien immobilier pour se défiscaliser ... Il y a quelques années Chaban était écarté de la présidence pour une histoire d'avoir fiscal .... Alors combien de français seraient effarés<br /> d'apprendre que beaucoup de politiques ne payent presque pas d'impôts pour des revenus plus que confortables ! Drôle de silence aussi des journalistes ...dans le même cas ?
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T
Vous avez oublié, l'IRFM en clair l'Indemnité Représentative de Frais de 6412 € exonéré de toutes charges que la parlementaire peut utiliser à sa guise.<br /> Voyages, vacances, acquisition d'un bien immobilier etc.<br /> Totalement exonéré de charges.<br /> Quant on sait qu'il bénéficie également de la gratuité des transports .<br /> Bien vu de nous éclairer.
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B
Il y a un petit calcul que vous avez oublié de faire, cher Vierzonitude, et le BR aussi, c'est que le don à un parti politique (comme à certaines associations habilitées) est déductible des impôts,<br /> ce qui signifie que ce don net est bien moindre que les 3000 euros affichés et que le résultat de la manoeuvre, compte tenu de l'importance des dons cumulés, aboutit vraisemblablement à ce que<br /> l'intéressé ne paie plus un seul centime d'impôt sur le revenus ! Vous pouvez donc ranger votre mouchoir et demander au député-maire ce qu'il lui restera à payer d'impôt sur le revenu à partir de<br /> l'année 2014 (puisqu'il n'est député que depuis le second semestre 2012 et que nous payons cette année l'IR 2012).
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