Les deux épiceries du centre-ville frappées par un arrêté municipal de fermeture rouvriront-elles au mois d'août ou l'arrêté municipal a-t-il signé leur arrêt définitif de mort ? Rappelons que cet arrêté, pris par le maire de Vierzon sert à préserver la tranquillité du voisinage. C'est la réponse municipale au désordre du mois d'avril notamment et pour cesser des attroupements place Foch et place Aristide-Briant.
On se souvient des coups de feu, en mars dernier, place Foch, devant l'épicerie justement, sans que celle-ci n'y soit mêlée directement : le tireur qui a plombé une voiture au fusil de chasse calibre 12 a pris un an de prison ferme, mercredi 25 mai, au tribunal correctionnel de Bourges. Dans la même semaine, une pizzéria rue Gourdon avaient aussi essuyé des coups de feu (tirés en l'air).
Le mercredi 18 mai, onze policiers et des chiens spécialisés dans la recherche de drogue ont quadrillé les places Gallerand, Vaillant-Couturier et la rue du Maréchal-Joffre, dans le centre-ville de Vierzon, entre 13h30 et 15h30.
Au-delà de ces fermetures sur décision municipale, c'est surtout un climat d'insécurité que la ville de Vierzon veut résoudre, surtout dans le centre-ville. L'ouverture simultanée des deux épiceries, il y a quatre mois environ, n'a pas arrangé les affaires des commerçants environnants. Et la fermeture administrative n'arrange pas non plus les affaires des commerçants concernés qui n'ont pas l'intention, ont-ils expliqué à Vierzonitude, d'en rester là. D'autant, souligne l'un d'eux, qu'il n'y a pas eu d'avertissement préalable.
Rue Joffre, une épicerie avait dû fermer définitivement, dépassé par son "succès" : là aussi, des attroupements se fixaient régulièrement autour du commerce. L'épicerie fermée, ils s'étaient déplacés au Marché au Blé avant de redescendre place Foch et place du Mail. Ce qui pose surtout problème, c'est l'ouverture tardive de ces deux enseignes et la vente d'alcool jusque tard dans la nuit.
Avec ces fermetures, la ville de Vierzon veut signifier qu'elle reprend la main sur les problèmes de sécurité dont Les Républicains et l'opposition centriste se sont emparés pour faire campagne, notamment sur le marché de Vierzon. Que se passera-t-il au-delà de ces fermetures administratives (réouverture théorique au mois d'août) ? C'est la grande question.
Car les solutions durables, dépasse les simples décisions municipales. Une vraie question de fond se pose. Le conseil municipal, lundi, abordera-t-il ce vaste débat qui mériterait d 'être ouvert, mais dans la sérénité et sans arrière-pensée politique. Il en va de l'image du centre-ville, du vivre-ensemble actuellement malmené et de la survie du commerce vierzonnais.
Ce que nous écrivions lors de l'ouverrture des deux épiceries :
"L'orange market", c'est le nom de la petite épicerie qui a ouvert dans ce qui était justement, une ancienne épicerie, "A l'oranger" ou "chez Lavergne", pour celles et ceux qui ont de la mémoire; Comme on disait "chez Follenfant" pour parler de l'épicerie de la rue Joffre. Les épiceries reviennent en centre-ville : deux d'un coup ! "L'orange market" tenue par Momo, et un peu plus loin, place Foch, une alimentation générale, à côté du bistrot, dans l'ancien local de l'Immobilier Manceau. Bon, deux pas-de-porte en moins ! Voilà qui contredit l'article du quotidien Le Monde expliquant que Vierzon a le taux de vacance commerciale le plus élevé de France (villes moyennes) avec Béziers et Calais. Momo est venu de Paris jusqu'à Vierzon où il connait son monde pour ouvrir son petit commerce. On peut y pousser la porte sept jours sur sept, de 9 heures le matin jusqu'à 2 heure du matin ! Livraison à domicile possible (09.54.70.46.52) , les primeurs arrivent bientôt. Une épicerie en centre-ville, pratique, ça évite de se taper le Carrefour-Market du Forum république, surtout si l'on n'a pas grand chose à y acheter. Rappelons qu'il en existe une autre place du Marché au blé et une, exotique, rue Roosevelt, un peu plus loin que le nouveau commerce de bonbons.