Les travaux de démolition de la maison en ruines à l'entrée du lycée Edouard-Vaillant rue Charles Hurvoy ont commencé. Ce n'est plus qu'une question... administrative ! La maison en ruines, à l'entrée du lycée Edouard-Vaillant sera bientôt rasée. Dans le cadre de l'amélioration des conditions d'accès à la cité scolaire Édouard Vaillant,rue Charles Hurvoy, il a été proposé un projet d'aménagement visant à réduire la vitesse au droit de
l'accès et d'offrir un espace d'attente sécurisé entre la rue et l'entrée de l'établissement. Compte tenu des enjeux et de la situation, ce réaménagement s'effectuera par le biais d'un co-financement entre la Région, le Département et la ville de Vierzon.
Dispositions financières : le coût prévisionnel de l'opération s'élève à 145 866 euros hors-taxe dont 104 166 euros hors-taxe seraient financés par le Département et la Région. La ville recevra de la Région la somme de 72 916,20 euros horstaxe et du Département la somme de 31 249,80 euros hors-taxe.
La maison en ruines, à l'entrée du lycée Edouard-Vaillant a fait l'objet d'une étude de faisabilité qui sera mise à la disposition du public. Cet immeuble, après son acquisition par la commune et l'exécution des travaux nécessaires pourrait être réaffecté au réaménagement et à la mise en sécurité de la principale entrée de la cité scolaire Edouard- Vaillant. Cet immeuble se trouve actuellement en état d'abandon manifeste. Depuis la notification du procès verbal provisoire, la propriétaire n'a exécuté aucun des travaux indispensables pour remédier à l'état d'abandon de son bien situé 43 rue Charles Hurvoy, ni dans le délai de trois mois prévu. La maison devrait être rasée... Enfin !!
La maison en ruine, située à l'entrée du lycée Edouard-Vaillant, rue Charles-Hurvoy fera prochainement l'objet d'une procédure d'expropriation pour abandon manifeste. Le premier épisode de cette démarche sera discutée et votée au conseil municipal du jeudi 9 octobre 2014 à travers une délibération portant sur une déclaration de parcelle en état d'abandon manifeste.
Depuis de nombreux mois, voire des années, cette maison est une verrue à l'entrée de cet établissement scolaire. Squattée et détruite, objet de petits trafics illicites, elle nuit fortement à l'image du lycée. Vierzonitude avait pu d'ailleurs faire des photos (voir ci-dessous). Des plaques de bois obstruant les entrées ont été installées mais les dégradations ont continué. Du coup, la ville de Vierzon a décidé d'engager cette procédure qui pourrait prendre environ une année. Il devrait en être question au conseil municipal d'octobre. D'autant que, toujours selon nos informations, les collégiens n'ont plus le choix : ils doivent entrer par la porte de la rue Charles-Hurvoy depuis la rentrée. Et pour des collégiens, ce n'est franchement pas un environnement agréable... Remarquez, pas moins agréable que l'état déplorable du chemin de Fougery qu'empruntaient ces mêmes élèves pour aller au lycée et qu'empruntent toujours celles et ceux qui fréquentent le gymnase Edouard-Vaillant.
À plusieurs reprises, les services techniques ont pu constater l’aggravation de la situation d’abandon de l’immeuble situé 43 rue Charles Hurvoy, à Vierzon. Mitoyenne avec l’entrée de la cité scolaire Edouard Vaillant, la parcelle est occupée par un immeuble vacant à usage d’habitation faisant régulièrement l’objet d’occupations illicites et dangereuses pour la sécurité publique. L’état d’abandon général est très visible depuis la rue et les nuisances qu’il engendre ont été signalées de nombreuses fois par le voisinage et le proviseur de
l’établissement.
Malgré les courriers de mise en demeure, la propriétaire n’a pas engagé de démarche pour régler cette situation. La procédure qu’il est demandé d’autoriser se déroule en 3 étapes.
En premier lieu, il s’agit de constater par un procès-verbal provisoire l’abandon de la parcelle et de déterminer la nature des travaux indispensables pour mettre fin à cet état d’abandon. Ce procès-verbal sera notifié aux propriétaires, titulaires de droits réels et autres intéressés. Il sera également affiché pendant 3 mois en mairie, sur les lieux concernés et diffusé par voie de presse. A l’issue d’un délai de 3 mois à partir de l’exécution des mesures de publicité et des notifications prévues, l’état d’abandon manifeste pourra être constaté par un procès-verbal définitif tenu à la disposition du public.
Enfin, le Conseil municipal sera à nouveau saisi pour engager l’expropriation de la parcelle au profit de la commune pour une destination qu’il déterminera. Cette expropriation doit avoir pour but soit la construction ou la réhabilitation aux fins d'habitat, soit tout objet d'intérêt collectif relevant d'une opération de restauration, de rénovation ou d'aménagement. Toutefois, si les propriétaires, pendant le délai de 3 mois, mettent fin à l’état d’abandon ou se sont engagés à effectuer les travaux définis par convention avec le maire, la procédure est suspendue. Elle ne sera alors reprise que si les travaux ne sont pas réalisés dans le délai prévu. Cette procédure offre l’avantage d’alerter suffisamment en amont les propriétaires défaillants.
Vierzonitude ne devrait-il être pas reconnu d'utilité publique ? Après le post publié au début du mois d'octobre, les choses ont changé, pendant les vacances scolaires. la maison en ruines, à l'entrée du lycée Edouard-Vaillant de Vierzon a changé. Nettoyage, volets condamnés... On ne dira pas grâce à qui mais gageons que Vierzonitude y a contribué.
Avant
Après
Avant
Après
Mais aussi :
Réactualisé : un riverain de la ruine nous écrit : Lycée Edouard VAILLANT
Deux photos à retenir dans l'article.
Panneau indicateur : Lycée Edouard VAILLANT
Seconde photo une cour dévastée avec un drapeau tricolore peint sur un mur mentionnant en dessous LA FRANCE.
L'état général de cette maison qui se dégrade d'une manière
visible par des actes de vandalisme constants,depuis 5ans aurait du inquiéter depuis longtemps.
C'est quand même l'image de l'éducation nationale qui est en cause.
Une seule entrée et sortie rue Charles Hurvoy pour les 1600 élèves de la cité scolaire,passage obligé devant ce spectacle.
Les parents d'élèves aux d'entrées et sorties profitent également de cette triste vue.
Cette ruine abrite d'une façon habituelle fumeurs et fournisseurs,certes la police passe mais pas au bon moment
et aux bonnes heures.
La région gérante des lycées ne fait rien,la ruine n'est pas sur son domaine,le collège relevant du conseil général mais implanté sur le domaine régional ne peut réagir.
La ville se déclare incompétente devant le cas de cette propriété privée.
Alors une question se pose:qu'elle est l'autorité qui peut intervenir?et Quand? Un riverain de la ruine.
Réactualisé. Vierzonitude a reçu ceci comme message : "Ayant fait partie du CA du Collège Edouard Vaillant il y a 2 ans, je peux parler clairement de cette "verrue": la maison est une maison secondaire et n'appartient pas du tout ni au collège ni au lycée. Les propriétaires avaient fait de gros travaux pour clore leur maison de manière plus ferme que seulement des volets et une porte en posant des plaques bois clouées, des verroux supplémentaires et des barreaux sur l'une des fenêtres ainsi qu'une "clôture" constituée d'un muret. Mais ceci était sans compter sur certains élèves qui manquent totalement de respect du bien d'autrui et passent leur temps à détruire les moyens mis en oeuvre et à saloper la maison. Les proprios habitent ailleurs, ne peuvent pas louer dans cet état et n'ont ni les moyens de rénover , ni ceux de détruire et déblayer donc ça reste en état. Qui blâmer ? Pour moi ce sont principalement les élèves "salopeurs" car ce sont en majorité des lycéens et je pense qu'à 15 ans et plus , on a pleinement conscience de ce qu'est le bien d'autrui."
Lycée Edouard-Vaillant : la ruine qui ennuie et qui fait tâche
La ruine est à la porte du lycée Edouard-Vaillant. Bien voyante. Elle clignote comme une mauvaise conscience, soit de l'inaction, de l'indiofférence ou de l'impuisse. OU de tout cela en même temps. La ruine colle au lycée, côté grille, rue Charles-Hurvoy. Une belle verrue près d'un établissement fréquenté par des centaines d'élèves. Depuis cinq ans, la maison est inhabitée et depuis de nombreux mois, elle offre ce triste spectacle de désolation et de crasse. C'est vrai qu'à l'entrée d'un lycée, la ruine fait tâche. Et elle ennuie. L'administration qui ne peut rien au problème puisque la maison n'est pas sur le domaine du lycée, c'est-à-dire de la région Centre. Elle ennuie la ville de Vierzon qui semble avoir peu de prise sur ce problème.
La police intervient souvent (encore mercredi matin 2 octobre). La maison est devenue un lieu de rendez-vous. Et les enseignants ne sont pas tombés de la dernière pluie. Ils savent très bien ce qui s'y fument... Mais la maison, entièrement saccagée, de la salle à manger à la salle de bains (voir photos ci-dessous) peut être, sous certains aspects, dangereux. La propriétaire est parfaitement au courant du problème mais elle aussi, semble impuissante devant cet état de fait. Si cette ruine ne donnait pas une mauvaise image de l'entrée du lycée, à la rigueur, ce n'est pas la première ruine à Vierzon (lire encore ci-dessous) qui gâcherait le paysage. On en connaît une à l'entrée du centre hospitalier de la Noue, avenue du 14 juillet. Ou encore, rue Victor Hugo. Ou encore, rue du Grelet. Mais là, la tâche devient ennuyeuse. S'il reste un fond de monnaie à la Sem-Territoria, elle pourrait peut-être l'acheter et la détruire.
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