« Ce n’est pas la seule réponse de sécurité publique, estime Nicolas Sansu.
Cette installation fait suite à une demande des services de l’État. Très bien. À l’État maintenant de répondre à nos demandes. »
Pour Marie-Hélène Bodin, première adjointe, « ces caméras répondent à l’inquiétude des gens ».
La gauche vierzonnaise n'assume pas du tout, mais alors pas du tout, l'installation de nouvelles caméras de vidéoprotection. A part peut-être le Parti socialiste qui arpente encore les rues vierzonnaises et qui se rend compte que les caméras, correspondent à une demande de celles et ceux qui vivent sur place. Et pas toujours dans de bonnes conditions.
Pas comme certains élus hors-sol, qui se précipitent dans les communes voisines en ignorant les problèmes qu'ils sont censés résoudre à Vierzon. En revanche, la droite assume totalement. A tel point que le très droitier David Dallois félicite, sans retenue, la droite vierzonnaise pour sa pétition pour de nouvelles caméras rue Joffre et place du Marché au Blé. Ces deux postures sont tellement ridicules qu'elles sont finalement très drôles !
Une gauche de la gauche qui, du bout des dents, explique que c'est l'Etat qui veut de nouvelles caméras, donc il n'a qu'à les financer. Ce qui est assez marrant, dans cette déclaration du maire de Vierzon, lue dans la presse, c'est qu'elle signifie que la ville peut dépenser 170.000 euros dans une église, des centaines de milliers d'euros dans un bowling, des millions (pour rien, enfin, pour pas grand chose) dans une société d'économie mixte (Sem-Territoria) qu'elle vire de son territoire. Mais pour la sécurité des Vierzonnais, circulez y'a rien à dépenser !
Voilà le type de réaction politique qui va donner du vent dans les voiles de l'extrême droite. Au lieu de se montrer protectrice avec ses citoyens, la municipalité préfère financer, à grands renforts de subventions des associations sportives, des projets sans queue ni tête, plutôt que de se concentrer sur l'essentiel, ses citoyens. En gros, si vous avez la trouille, tournez vous vers l'Etat nous on a d'autres projets où balancer votre argent par les fenêtres.
Souvenez-vous : ça tire place Foch et rue Gourdon ? Pas un mot, pas une réaction. Une usine ferme ici ou là ? Pas un mot, pas une réaction. Vous avez les pétoches ? Pas de réaction. Les élus ont les centres d'intérêt qu'ils peuvent. On sait que la sécurité, ce n'est pas la tasse de thé de la gauche radicale. On sait aussi qu'elle se pince le nez parce que la gauche radicale ne réfléchit pas avec son cerveau, mais avec son bulletin de vote.
Les Vierzonnais veulent des choses simples : des rues propres, des commerces ouverts, un Forum république où l'on peut se balader, une rue Joffre sans commerce stupéfiant... Bref, une ville où il fait bon vivre. Mais en réponse aux Vierzonnais qui n'ont pas attendu la faillite et la défaite de la gauche radicale pour voter Front national, ils n'ont que du mépris. C'est une vision réductrice d'une politique de proximité. Mais qui a dit qu'on attendait autre chose d'une municipalité dont le principal intérêt réside dans l'intérêt particulier ! Alors les concitoyens, ça s'écrit vraiment en deux mots.