A l'heure où notre bonne ville de Vierzon s'enorgueillit de posséder sur ses terres technologiques, une entreprise phare du numérique (Ledger) et une école (Algosup), c'est comme si elle continuait de son côté, d'utiliser le telex et le fax ! On s'explique !
La dématérialisation des documents étant de plus en plus la norme, la ville continue dimprimer (donc de tuer ds arbres) et de distribuer (pn espère à pied ou en vélo), les bulletins municipaux, biblie d'autosatisfaction de nos élus.
Il faut savoir que la distribution d'un numéro du magazine municipal a coûté aux contribuables 3.567 euros. Et comme on rabâche que tout coûte cher, qu'il faut économiser l'énergie (c'est pour ça qu'on éteint les lumières la nuit), qu'on augmente les impôts pour payer les factures, on s'est dit à Vierzonitude, quelle utilité d'imprimer et de distribuer ce journal que l'on trouve en numérique sur le site de la ville ?
Côté impression, du même numéro toujours, on en arrive à une facture, si tous les chiffres ont été publiés, à 5.521 euros. Avec la distribution, on en arrive à un billet de 10.000 euros. A l'échelle du budget de la ville, ça peut paraître dérisoire, à l'échelle des ressources d'un foyer, 'est énorme. D'autant qu'il fallait y ajouter, en plus la distribution, aux frais de la ville du dépliant du festival du film de Demain, soit 1.534 euros. Ainsi que d'autres publications comme le programme du Mac-Nab, ou le programme des loisirs.
On sait aussi que ce genre de publications permet à la ville de montrer ce qu'elle fait. Et de permettre à celles et ceux qui ne maîtrisent pas le numérique ou qui ne possède pas le matériel nécessaire de pouvoir contempler le mmmmeeerrvvveeiiillllleeeuuxxx travail de leurs élus ! Mais à l'heure où les catalogues de la grande distribution disparaissent, une propagande inutile pourrait connaître le même sort !