Au café de l'Ane qui renifle, le comptoir a survécu à toutes les modes - Vierzonitude
Je m'arrime toujours à la même place, avec une obsession maladive. L'usure des pieds de la table sur le carrelage, la chaise très légèrement boiteuse, le dossier écorché, les frottements dé...
Il y a un énorme vide à la place du Moana - Vierzonitude
Il y a un énorme vide à la place du Moana, un vide pas tout à fait vide, si l'on empile les faits à leur juste cause qui sont restés enfermés entre ces murs, derrière cette façade en bois, ...
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Une certaine idée de l'insouciance, du plaisir simple, du bonheur d'être là - Vierzonitude
Les visages respirent la candeur, une certaine idée de l'insouciance, du plaisir simple, du bonheur d'être là pour y être. Les gosses avec les vieux et les moins vieux, tout le monde sur la mê...
On avait rendez-vous au Paris-Bar et nulle part ailleurs. - Vierzonitude
On avait rendez-vous là, et nulle part ailleurs. Ailleurs, c'était ici, là-bas, c'était ici, tous les horizons possibles se rejoignaient au même endroit, toutes les lignes droites, toutes les ...
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J'avais garé ma Mobylette le long du mur - Vierzonitude
J'avais garé ma Mobylette le long du mur, pas question de venir prendre une leçon de conduite en voiture. J'adorais ma Mobylette, avec ses sacoches, on aurait dit celle de mon père dans lesquell...
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C'est aux détails intimes d'une ville qu'on mesure sa complicité avec ses habitant - Vierzonitude
Cette façon d'imbriquer ses petits pavés, dans une sorte de valse minérale, a toujours retenu mon attention. Souvent, je m'arrêtais sur le bord du trottoir et je regardais avec infiniment de ...
Le Torchon sale, entre légende et histoire vraie - Vierzonitude
Il y a la légende bistrotière qui permet de rehausser des récits un peu fades. Et la réalité bistrotière vierzonnaise qui n'a pas besoin de fiction pour croire à ce qu'elle raconte. "Le Torc...
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C'était avant la couleur du pont de Toulouse - Vierzonitude
C'était avant la couleur, pas celle des photos, non, non, celle du pont de Toulouse dont l'origine du nom est simple à deviner : il enjambe les voies qui mènent à Toulouse. Sa massive carrure d...
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Le mystère du café de la Corne - Vierzonitude
Que pouvait bien cacher comme mystère patronymique, le café de la Corne ? Un bel établissement comme notre époque contemporaine n'en fera jamais plus. D'abord, parce que les cafés sont une rac...
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Il y avait la gare des Forges, la gare de Vierzon et la Gardonnette... - Vierzonitude
Il y avait la gare des Forges, la gare de Vierzon et la Gardonnette... Oui, le magasin d'article de pêche, à gauche, juste au-dessus du Solex garé devant la Banque nationale de Paris, cette peti...
On allait cueillir des violettes le long de la rive du canal - Vierzonitude
C'est une balade que ma mère a imprimé sur le papier de mon enfance et qui, jamais, ne s'est délavé, effacé, amoindri. Une madeleine de Proust que je croque encore, souvent car souvent, elle m...
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Vierzon, Vierzon, deux minutes d'arrêt - Vierzonitude
Les trains ont enfanté des générations de cheminots, des tonnes de transhumance, on dit qu'à Vierzon, il existait un endroit particulier où chaque homme du rail venu de tous les coins de Franc...
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Ah, l'attente à la Sécu ! - Vierzonitude
La Sécu ne s'appelait pas encore la Caisse primaire d'assurance maladie. Elle s'appelait la Sécu. Petit rappel historique : le 19 octobre 1945, le Gouvernement provisoire de la République franç...
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Du haut de la tour de la cité Gustave Flourens - Vierzonitude
Elle domine encore le quartier. Mais dans quelques mois, la tour de la cité Gustave Flourens, un dirigeant méconnu du mouvement communard, va tomber. Elle sera en dessous du niveau de la voûte d...
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A ma marchande glaces l'été et de marrons l'automne - Vierzonitude
Elle était là l'été, elle était là l'automne et l'hiver. Elle était finalement là tout le temps, une vigie bienveillante sur la marche du centre-ville de Vierzon. A l'époque, la place du M...
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Vierzon, mon petit bouchon - Vierzonitude
Mon petit bouchon... Il y avait avant "Vierzon-la-Rouge", il aurait pu y avoir "mon petit bouchon", en souvenir de ces mémorables files de voitures qui traversaient Vierzon comme des serpents sur un
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Bellevue, du rêve pour avaler dix-huit étages de béton - Vierzonitude
Bellevue. Fallait il donner du rêve pour avaler dix-huit étages de béton, plantés comme un tournesol solitaire au milieu d'un parc. En 1969, la haute tour côtoyait encore une longue maison que...
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Ah, les salauds, ils ont osé ! - Vierzonitude
" Ah, les salauds, ils ont osé ! " Gabriel, le beau Gabi, du moins ce qu'il en reste, haute silhouette peint à la gouache, a franchi la porte, perfusé de colère. Quelques pas francs plus tard, ...
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Mon père n'a jamais perverti les bistrots - Vierzonitude
Mon père n'a jamais perverti les bistrots, il y rentrait droit, il en sortait idem, buvait une bière ou deux, c'était tout. Le café de ses habitudes s'appelait le Pouriau. C'était une solution...
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Le J7 Diésel du collège Notre-Dame - Vierzonitude
Allez savoir pourquoi, ma mère n'avait pas confiance dans le service public de l'éducation national. A la place de rejoindre l'un des collèges publics de Vierzon, mes parents décidèrent de ...
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Rendez-vous à la boite à lettres - Vierzonitude
Rendez-vous à la boite à lettres. Le totem jaune a disparu quand la place Foch s'est pavée, un besoin irrépressible de changer de rêvetement. Les masses foncières de la place n'ont pas tellem...
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Les vélos prenaient bien soin d'éviter les rails du Tacot - Vierzonitude
Les vélos prenaient bien soin d'éviter les rails du Tacot, tellement... casse-gueule. Les boyaux préféraient de loin les irrégularités des petits pavés de la rue de la République, ce n'éta...
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Chez René, il y avait de l'Avenir - Vierzonitude
Quelle émouvante intimité. Comme si l'on ouvrait une porte et que derrière, nos yeux butent sur les rangées de bouteille et que notre bouche, assoiffée de politesse, lance un "Bonjour René." ...
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Le central téléphonique, la première construction d'une série d'erreurs - Vierzonitude
Je n'ai jamais compris, depuis l'âge où il m'est permis de comprendre comment des êtres sensés, en pleine capacité intellectuelle, ont pu laisser un tel édifice se construire sur le canal dé...
Cette maison de la rue du Champ-Anet - Vierzonitude
C'est une racine profondément ancrée dans le sous-sol de son absence. Dans le sol de l'espace qu'elle a occupée. La dernière fois que je l'ai vue, le lierre mangeait les trous béants des fenê...
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La ville-usine avait des murs qui touchaient le ciel - Vierzonitude
La ville-usine avait des murs qui touchaient le ciel et d'autres qui empêchaient de le voir. Combien de villes dans la ville ont épongé des bataillons d'âmes ? La révolution industrielle a ali...
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Ce qui reste de l'hôtel Molière - Vierzonitude
C'est un bâtiment rassurant, un repère géographique, immuable. Sa masse foncière reste planté fièrement dans le quartier des Ponts. L'hôtel Molière, comme le pont, comme la rue, comme l'éc...
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Bon sang, la maison à pans de bois n'existe plus ! - Vierzonitude
Quelque chose clochait dans l'air sur le pont Voltaire. Plus j'avançais vers ma destination, plus je doutais que j'y arriverai. Même pas à temps, même pas en retard, non, pas du tout. Déjà, a...
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Juliette, la loco bonne copine des Crêles - Vierzonitude
Elle s'appelait Juliette La Lison. Elle est arrivée à Vierzon, en 1982, pas sur des rails, mais sur un convoi exceptionnel. Elle a traversé la ville jusqu'à son promontoire, dans le quartier to...
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Elle s'en est allée un jour de Noël, Suzon de la Renaissance - Vierzonitude
Elle s'en est allée un jour de Noël. A la faveur du petit matin, comme à ses habitudes, Suzanne a ouvert son café, à l'autre bout du quartier, l'un des premiers à allumer son comptoir, dans l...
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La rue des Ponts, c'était ma rue - Vierzonitude
La rue des Ponts. C'était ma rue, après celle du Champ-Anet. La rue de tous les commerces, de toutes les proximités. La rue qui menait à l'Espagne, disait on, quand les automobilistes s'y ...
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Juillet 1980. Les festivaliers sont furax. - Vierzonitude
Juillet 1980. Les festivaliers sont furax. Pulsar 80 vient d'exploser dans un nuage de fumée, de gaz lacrymo, de vitrines brisées. Vierzon ne s'en remettra jamais. Quarante-quatre ans plus tard, il
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Jeanne, Vierzonnaise, sur son vélo vers ses 103 ans aujourd'hui - Vierzonitude
Jeanne, 18 ans, tout sourire en noir et blanc, ne le savait pas encore mais elle pédalait vers ses 103 ans, car née le 24 juillet 1921. Derrière, à gauche, on reconnaît l'ancien patronage laï...
La balade des hommes en chapeaux mous - Vierzonitude
C'est un petit matin vierzonnais en chapeaux mous et en impers. Trois hommes, au pied de la pharmacie, dans l'ombre du Beffroi, en regarde un quatrième qui lit quelque chose. Deux autres regardent...
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L'ancien Monoprix et le nouveau Monoprix - Vierzonitude
La schizophrénie est d'origine vierzonnaise. Plus haut, face à la gare de Vierzon, l'hôtel de Bordeaux, se trouvait à droite du Grand pavillon de la Société Française. Puis le même hôtel s...
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Regarde bien, là, à côté du vélo, c'est moi ! - Vierzonitude
Ma chère maman, je ne sais pas si tes yeux me reconnaîtront mais je sais que ton instinct de mère le fera à leur place. Regarde bien, là, à côté du vélo, c'est moi ! Ainsi par la magie de ...
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Dans l'insouciance de la rue de la République - Vierzonitude
Quelque chose de doux, quelque chose de calme s'échappe de cette image. Est-ce l'insouciance du cycliste qui descend ? Ou de cette maman qui vient de traverser avec son enfant ? On la droiture ...
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Quand les passerelles de la Case enjambaient la rue Maxime Gorki - Vierzonitude
Ah, les passerelles de la Case de la rue Maxime Gorki avant qu'elle ne change de nom pour devenir la rue de la Société Française. Combien de poids lourds sont restés coincés dessous ? Combien ...
Rue de la république, des gens, des voitures, des vélos... le Sélect ! - Vierzonitude
Il se dégage de cette photo de la rue de la République, un esprit d'insouciance. On remarquera la foule, peut-être un samedi, les voitures, les vélos, les petits pavés de cette rue qui descend...
Derrière la vitre du bar de l'Olympic - Vierzonitude
J Je me suis assis à cette table. Derrière ces vitres. L'une des chaises était vide, bien sûr puisque j'étais seul. Dehors, la DS bleue de Lucien Theurier indiquait l'ouverture de l'Olympic, u...
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Avant que Monoprix ne soit flingué par le Forum république - Vierzonitude
Le changement est insidieux. Il est si lent qu'on le croit immobile, suspendu au passé immédiat. Le temps de dire c'était hier et nous sommes déjà demain, loin de notre point d'origine. Non, c...
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Quand on allait au bistrot en bateau pneumatique - Vierzonitude
C'était l'une des rares fois où j'allais au bistrot en bateau pneumatique. En fait, ça n'arrivait que lorsque les eaux vierzonnaises avaient trop bu et tombaient, raides mortes, de leur lit. Ent...
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Ce petit ilot en dehors du temps.... - Vierzonitude
Ci-gît, le canal sous le bitume de la place de la République. Bouché à la fin des années 1960, le ruban d'eau qui reliait disons l'ancienne Banque de France à l'ex-auberge de jeunesse avait l...
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J'entendais, l'été, le piaillement des cris chlorés de la piscine Laferrière - Vierzonitude
De ma cour de la rue du Champanet, j'entendais, l'été, le piaillement des cris chlorés qui, de l'autre côté du quai Marcel Lancelot, occupaient tout l'espace de la piscine Lafferrière : deux ...
Paul Carré, la vigie de la rue Voltaire et de la place du Mail - Vierzonitude
Il avait de longues mains osseuses, toujours croisées dans son dos. Le tissu de sa blouse grise était un mécanisme complexe qui avait figé le temps dans une époque où le client était toujour...
Le carnaval de jadis et ses tonnes de confettis - Vierzonitude
Ce qui me revient avec insistance, c'est justement l'insistance des confettis à s'immiscer dans le moindre espace, la moindre poche, le moindre vêtement. Il arrivait même, après avoir remisé u...
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Avant le désastre architectural du Forum république - Vierzonitude
Vous voyez cette photo, il y a tout de ce que mon enfance a respiré, vu, piétiné. Vous voyez le petit muret qui va en diminuant ? A chaque fois que j'y passais, avec ma mère je grimpais dessus ...
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