L'adjoint aux sports de Vierzon fait comme si les partenaires politiques de la Nupes étaient toujours unis comme les cinq doigts de la main. Sans doute aveuglé par sa propre ambition, l'adjoint aux sports propose pour 2026, une union des gauches, c'est-à-dire, un quatrième mandat comme ceux qui se sont succédés depuis 2008.
Sans doute aussi, veut-il donner l'illusion que la politique politicienne n'atteint pas l'unité de la gauche vierzonnaise, une sorte de puzzle où chacun tire la couverture à soi, où chacun veut conserver son pré carré et où, au final, le citoyen, là-dedans, n'est là que pour assister au spectacle pitoyable, d'une ville qui étouffe sous les erreurs.
Etonnant aussi que l'adjoint aux sports pense déjà à 2026, quand seul, un mouvement citoyen, celui porté par Vierzonitude, en a déjà parlé et tente un rassemblement non politicien, pour justement, éviter les erreurs commises depuis des décennies et dont l'adjoint aux sports et ses idées en sont le résultat.
Donc, pour l'avenir, on nous propose une recette du passé, un mélange de partis politiques dépassés par la propre interprétation de leur idéologie et fatigués de sans cesse se perdre dans des compromis. Le maire qui s'était fait élire en 2020, a abandonné le navire pour un poste de député tout en restant omniprésent dans les décisions.
C'est bien une preuve que la gauche vierzonnaise reste accrochée non pas aux désirs de habitants mais à leurs propres intérêts électoraux, c'est qu'il y a encore des trimestres à s'acquitter pour prendre sa retraite. Ainsi, un jeune élu de 24 ans, sur lequel on aurait pu placer des espoirs de changement, d'originalité, de rupture, ne fait qu'obéir à ceux qui lui ont permis d'être là et lui permettront d'y rester si jamais les électeurs en ont encore l'envie.