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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Bon alors, cette soupe à l'union, elle est cuite ?

Publié par vierzonitude sur 18 Avril 2022, 22:23pm

Bon alors, cette soupe à l'union, elle est cuite ?

L'acte de bravoure du maire de Vierzon, son héroïsme incarné auront-ils porté leurs fruits ? Les composantes de la gauche, enfin le restes de la gauche, ont-ils donné suite à l'appel solennel du maire vierzonnais : je vous ai compris. Ah non, ça c'était De Gaulle, on ne va pas confondre. Non, parce que, depuis cet appel lancé pour une union aux élections législatives, nos mains sont moites, nos cœurs se serrent.

La gauche va-t-elle adouber le maire de Vierzon comme candidat sauveur de la démocratie de la deuxième circonscription ? Ou pas. Que disent les Socialistes ? Les Insoumis ? Les Verts ? D'ailleurs le tandem verts-Insoumis acceptera-t-il de laisser un candidat favorable à l'artificialisation des sols le représenter ? Non, il faut que le suspense cesse. Dites-nous vraiment si le maire a reçu des réponses positives ou pas, on s'en moque, mais ne nous laissez pas ainsi, dans l'expectative.

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Non mais sérieux, vraiment ?
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L
Lev
21/04/2022 10:17
Ah les alliances, la bonne petite tambouille politicarde ! Ce n’est pas en s’alliant avec un tel ou un tel que LFI a fait son score aux Présidentielles : c’est en rassemblant sur son programme.<br /> Pour le deuxième tour, on verra bien qui arrive en tête et s’applique alors la règle démocratique et républicaine : au premier tour on se compte, au deuxième on fait bloc
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M
Marie Charlotte
22/04/2022 20:32
Il faut absolument désigner sur la circonscription 1802 qui va de Vierzon à St Doulchard et une partie de Bourges, un candidat FI/EELV. Les cocos et le PS ce sont les naufragés de la méduse, vieux partis d’ apparatchiks. Vu le score de Mélenchon les électeurs insoumis ne comprendraient pas si Sansu nous représentait, alors nous ferions campagne contre lui, le candidat PCF macro compatible.
J
JAUG
20/04/2022 19:10
Sans être officiellement validée, le soutien d'EELV pour LFI sur la circonscription est envisagé à condition que les accords nationaux ne viennent perturber les voeux du niveau local.<br /> Dans le cas d'une candidature PCF, ce soutien est beaucoup moins sûr. Comment entrer dans la danse avec un candidat qui promeut la privatisation des espaces publiques, la vente de territoire à des opérateurs privés et qui favorise l'invasion des poids lourds sur le bassins de vie ? Ça va être dur !
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S
Simara
19/04/2022 22:04
Les cocos et le NPA ont peur du RN et appellent à faire un barrage en votant Macron. Et au premier tour ils ont fait un barrage à Mélenchon pour pouvoir s’ indigner aujourd’hui du vote Le Pen. Pauvres couinons !
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J
Jacqueline
19/04/2022 14:49
Oui Thibaud tu est bien mieux vu que le maire dans la ville<br /> Donc oui présente toi tu sera élu tu battra même la députée actuelle <br /> Va y bon sang n'écoute pas les copains du maire et va y
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O
Oui
21/04/2022 09:16
Vous oubliez que les limites de la circonscription dépasse largement celles de Vierzon, or T. Lhonneur n'est pas forcément connu ailleurs.
S
Simara
19/04/2022 09:30
La soupe à l’ union avec Sansu serait indigeste pour les électeurs FI et Écolos. Absolument contre. Mais un candidat FI ou EELV a Vierzon, oui c’est gagnable. Se coucher derrière Sansu qui défend le projet capitaliste esclavagiste Virtuo serait suicidaire. Non à Sansu.
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O
Oui
21/04/2022 09:21
Au-delà des considérations purement politiques, le principal problème de N. Sansu est surtout sa personnalité qui est loin de faire l'unanimité, même dans son propre parti.
M
Maurice
19/04/2022 05:56
Thibaud présente toi a sa place !!!!<br /> Toi tu sera élu !
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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