En mas dernier, la communauté de communes Vierzon Sologne Berry lançait un Plan climat air énergie territorial pour lui donner une vision globale de son impact négatif sur l’environnement, et lui permettre de mettre en place une série d’actions pour y remédier. Parfait. Sur le papier, ça se justifie. Brillante initiative.
Mais dans la catégorie des enjeux, on sent que la communauté de communes avait envie de se couvrir de quelque chose qu'elle a fait et qui ne correspond pas trop à ce qu'elle initie "On sait que pollution et économie sont liées, expliquait le président. Un territoire qui n’a pas de pollution, c’est un territoire qui n’a pas d’activité", expliquait-il à la presse locale.
"Pour les élus, l’enjeu sera alors de mettre en place une série d’actions, pour limiter la pollution par exemple, mais "sans “contrarier” l’emploi. La chose n’est pas facile", reconnaissait-il, toujours dans la presse locale. En effet, rien de simple.
Comment expliquer, en effet, qu'en mars 2019, la communauté de communes s'intéresse au changement climatique et à la qualité de l'air après avoir créé un vaste parking à camions en lisière de forêt sur ce qui était des pairies autrefois ?
Comment justifier s'intéresser à l'environnement en bétonnant des prés où couraient des chevaux, en bétonnant un chêne centenaire au milieu d'un giratoire, entre autres ? Ben c'est simple : la prise en compte de la pollution s'arrête où commence l'emploi qui n'est pas contrarié... Au nom de cela, tout se justifie. Même le pire.