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Vierzonitude

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Café associatif : si les citoyens participent à sa vie, l'esprit du café sera sauvé

Publié par vierzonitude sur 5 Décembre 2018, 17:00pm

Nathalie Vanel, à l'origine d'un projet de création à Vierzon d’un café associatif culturel, populaire et festif, répond aux questions de Vierzonitude alors qu'une seconde réunion d’information, se tiendra le vendredi 7 décembre  à  19 heures à l'Auberge de Jeunesse, place Francois Mitterrand à Vierzon.

Café associatif : si les citoyens participent à sa vie, l'esprit du café sera sauvé

1 - En quoi consiste un café associatif ?

Un café associatif est un lieu de rencontre convivial, intergénérationnel et culturel.  Echanger autour d'un café, faire en sorte que les gens se parlent, se rencontrent, et partagent un moment de leur vie. Ce café ce doit d'être apolitique et citoyen avec des animations telles que concerts, expositions, jeux de sociétés afin de retrouver l'esprit du temps où l'on pouvait jouer aux cartes tout en partageant nos vies.

 

2 - Avez-vous un emplacement en tête ? Un local ?

L'emplacement rêvé serait, le centre-ville pour dynamiser le coeur de Vierzon et permettre grâce aux transports en commun, un accès plus simple pour les habitants désireux de participer à ce projet. 
 

3 - Pourquoi pas rue Joffre dans le cadre de la pépinière commercial ?

Je vous confirme que la rue Joffre serait l'idéal notamment grâce à la pépinière.

 

4 - Les bistrots se font rares à Vierzon, pensez-vous qu'un café associatif pourra sauver l'esprit du café ?

Je pense que si les citoyens participent à la vie du café, l'esprit du café sera sauvé.

 

5 - Existe-t-il dans le Cher de tels lieux ?

Il existe deux lieux sur Bourges qui fonctionnent bien.

 

6 - Comment s'est passé la première réunion ?

La dernière réunion à été très productive, et nous avons avons constaté que, bien que nous venions tous d'horizons différents, notre pensée était commune quand à l'intérêt d'un tel lieu, et les compétences individuelles réunies nous ont conforté dans l'idée que ce projet était viable.

 

7 - Qu'attendez-vous de la seconde ?

Cette deuxième réunion, nous permettra de définir les priorités administratives de chacun (statut, subventions, pépinière, investissement...)   de manière à pouvoir monter notre dossier, de découvrir de nouvelles personnes désireuses de s'investir dans ce projet, et répondre aux attentes de chacun.

 

Création d'un café associatif, seconde réunion le 7 décembre - Vierzonitude

Création d'un café associatif, seconde réunion le 7 décembre - Vierzonitude

En vue de la création a Vierzon d'un café associatif culturel, populaire et festif, il se tiendra une seconde réunion d'information, vendredi 7 décembre à 19 heures à l'Auberge de Jeunesse,pl...

http://vierzonitude.fr.over-blog.com/2018/12/creation-d-un-cafe-associatif-seconde-reunion-le-7-decembre.html

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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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